Le Fonds monétaire international (FMI) a annoncé vendredi avoir débloqué environ un milliard de dollars de fonds immédiats pour le Pakistan, en plein conflit avec l'Inde qui a manifesté sa désapprobation.
Le conseil d'administration de l'institution basée à Washington a autorisé le déboursement de cette somme dans le cadre de la revue d'un programme d'aide existant.
"Les autorités (pakistanaises) ont démontré une mise en oeuvre vigoureuse du programme", contribuant notamment à "une reprise économique continue", a indiqué le FMI dans un communiqué, confirmant des informations de presse précédentes.
Le conseil d'administration du Fonds a aussi donné son feu vert à un nouveau programme d'aide, qui pourra permettre au pays d'accéder à environ 1,4 milliard de dollars supplémentaires pour "renforcer (sa) résilience économique face aux vulnérabilités climatiques et aux catastrophes naturelles".
L'Inde, qui représente également le Bhoutan, le Sri Lanka et le Bangladesh au conseil d'administration du FMI, s'est abstenue, alors que les deux pays se livrent des combats à leur frontière.
Dans un communiqué, l'Inde explique "avoir soulevé des inquiétudes quant à l'efficacité des programmes du FMI dans le cas du Pakistan compte-tenu de ses mauvais antécédents, mais aussi de la possibilité d'un mésusage des fonds pour financer le terrorisme transfrontalier parrainé par l'Etat".
L'Inde juge que "la profonde ingérence de l'armée pakistanaise dans les affaires économiques pose des risques significatifs" de non mise en oeuvre des réformes demandées par les bailleurs.
Selon le voisin du Pakistan, "récompenser le parrainage continu du terrorisme transfrontalier envoie un message dangereux à la communauté internationale" ou encore "expose les organisations créditrices et les donateurs à des risques réputationnels".
Le Pakistan et l'Inde se sont à nouveau renvoyés vendredi la responsabilité des intenses combats qui continuent de les opposer depuis trois jours à leur frontière et ont déjà tué une cinquantaine de civils des deux camps.
Confronté à des difficultés financières persistantes, le Pakistan a obtenu mi-janvier un plan de financement de 20 milliards de dollars sur dix ans de la part de la Banque mondiale.
Le pays d'Asie centrale est l'un des principaux débiteurs auprès du FMI, après l'Argentine et l'Ukraine.
Le conseil d'administration de l'institution basée à Washington a autorisé le déboursement de cette somme dans le cadre de la revue d'un programme d'aide existant.
"Les autorités (pakistanaises) ont démontré une mise en oeuvre vigoureuse du programme", contribuant notamment à "une reprise économique continue", a indiqué le FMI dans un communiqué, confirmant des informations de presse précédentes.
Le conseil d'administration du Fonds a aussi donné son feu vert à un nouveau programme d'aide, qui pourra permettre au pays d'accéder à environ 1,4 milliard de dollars supplémentaires pour "renforcer (sa) résilience économique face aux vulnérabilités climatiques et aux catastrophes naturelles".
L'Inde, qui représente également le Bhoutan, le Sri Lanka et le Bangladesh au conseil d'administration du FMI, s'est abstenue, alors que les deux pays se livrent des combats à leur frontière.
Dans un communiqué, l'Inde explique "avoir soulevé des inquiétudes quant à l'efficacité des programmes du FMI dans le cas du Pakistan compte-tenu de ses mauvais antécédents, mais aussi de la possibilité d'un mésusage des fonds pour financer le terrorisme transfrontalier parrainé par l'Etat".
L'Inde juge que "la profonde ingérence de l'armée pakistanaise dans les affaires économiques pose des risques significatifs" de non mise en oeuvre des réformes demandées par les bailleurs.
Selon le voisin du Pakistan, "récompenser le parrainage continu du terrorisme transfrontalier envoie un message dangereux à la communauté internationale" ou encore "expose les organisations créditrices et les donateurs à des risques réputationnels".
Le Pakistan et l'Inde se sont à nouveau renvoyés vendredi la responsabilité des intenses combats qui continuent de les opposer depuis trois jours à leur frontière et ont déjà tué une cinquantaine de civils des deux camps.
Confronté à des difficultés financières persistantes, le Pakistan a obtenu mi-janvier un plan de financement de 20 milliards de dollars sur dix ans de la part de la Banque mondiale.
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