
L’affaire de falsification des notes à la Faculté des Lettres et Sciences Humaines de l’Université Cheikh Anta Diop (UCAD) prend une nouvelle tournure. Après plusieurs mois d’investigation, la justice sénégalaise a mis la main sur l’un des principaux intermédiaires du réseau frauduleux. Selon Libération, Victor Mathieu Moundor Diouf, étudiant en Master II Lettres modernes, a été écroué depuis le 4 mars 2025 après avoir été intercepté à l’aéroport international Blaise Diagne (AIBD).
Un système bien huilé au sein de la Faculté
Derrière cette fraude qui a ébranlé l’UCAD se cache un système organisé, orchestré par Doudou Faye, ancien contractuel de la Faculté, aujourd’hui en fuite. Selon les révélations de Libération, ce dernier gérait la base de données des notes des étudiants et profitait de cette position stratégique pour proposer des « améliorations » contre des sommes d’argent ou des faveurs sexuelles.
Le procédé a profité à au moins 18 étudiants des niveaux Licence 1, 2 et 3. C’est dans ce cadre que Victor Mathieu Moundor Diouf intervenait : il servait d’intermédiaire en recrutant des « clients », percevant au passage une commission de 50 000 FCFA par dossier.
Une arrestation sous tension et des aveux accablants
Alors qu’il était en mobilité Erasmus+ en Allemagne au moment de l’éclatement de l’affaire en novembre 2024, Diouf a été intercepté dès son retour à Dakar. Placé en garde à vue, il a fini par avouer son implication, reconnaissant avoir mis en contact Doudou Faye avec au moins quatre étudiants bénéficiaires de la fraude.
Pire encore, les enquêteurs ont retracé un envoi de 50 000 FCFA provenant d’une étudiante dont les notes avaient été « gonflées », confirmant ainsi le mode opératoire du réseau.
Une traque qui s’intensifie
Si Victor Mathieu Moundor Diouf est désormais sous les verrous, l’enquête se poursuit. Un mandat d’arrêt international a été émis contre Doudou Faye, toujours en fuite. En parallèle, la Justice a transmis au doyen de la Faculté la liste complète des étudiants impliqués. Ces derniers risquent de lourdes sanctions académiques et judiciaires, ce qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption universitaire.
Ce scandale, qui a jeté un sérieux discrédit sur l’UCAD, soulève une question cruciale : combien d’autres établissements sont touchés par ce fléau silencieux ?
Un système bien huilé au sein de la Faculté
Derrière cette fraude qui a ébranlé l’UCAD se cache un système organisé, orchestré par Doudou Faye, ancien contractuel de la Faculté, aujourd’hui en fuite. Selon les révélations de Libération, ce dernier gérait la base de données des notes des étudiants et profitait de cette position stratégique pour proposer des « améliorations » contre des sommes d’argent ou des faveurs sexuelles.
Le procédé a profité à au moins 18 étudiants des niveaux Licence 1, 2 et 3. C’est dans ce cadre que Victor Mathieu Moundor Diouf intervenait : il servait d’intermédiaire en recrutant des « clients », percevant au passage une commission de 50 000 FCFA par dossier.
Une arrestation sous tension et des aveux accablants
Alors qu’il était en mobilité Erasmus+ en Allemagne au moment de l’éclatement de l’affaire en novembre 2024, Diouf a été intercepté dès son retour à Dakar. Placé en garde à vue, il a fini par avouer son implication, reconnaissant avoir mis en contact Doudou Faye avec au moins quatre étudiants bénéficiaires de la fraude.
Pire encore, les enquêteurs ont retracé un envoi de 50 000 FCFA provenant d’une étudiante dont les notes avaient été « gonflées », confirmant ainsi le mode opératoire du réseau.
Une traque qui s’intensifie
Si Victor Mathieu Moundor Diouf est désormais sous les verrous, l’enquête se poursuit. Un mandat d’arrêt international a été émis contre Doudou Faye, toujours en fuite. En parallèle, la Justice a transmis au doyen de la Faculté la liste complète des étudiants impliqués. Ces derniers risquent de lourdes sanctions académiques et judiciaires, ce qui pourrait marquer un tournant dans la lutte contre la corruption universitaire.
Ce scandale, qui a jeté un sérieux discrédit sur l’UCAD, soulève une question cruciale : combien d’autres établissements sont touchés par ce fléau silencieux ?
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