La situation à Ngor est sérieuse. On ne parle plus seulement de mots, mais plutôt de chiffres qui tombent comme un coup de massue : de janvier à mai, les gilets jaunes, soutenus par la gendarmerie et l'OCRTIS, ont effectué 108 opérations sur le terrain, 45 actions musclées, saisi 60 kg de cannabis, 47 boules de « dangode » et 47 boulettes de haschisch.
Bilan : 71 interpellations, parmi lesquelles 31 femmes. Des statistiques qui impressionnent et illustrent l'étendue d'un mal qui gangrène la commune et risque de la consumer de l'intérieur.
Cheikh Makhfouss Mbengue, un membre éminent du collectif, lance un cri d'alarme : « C'est une catastrophe, et nous ne le supportons plus. » « On a des pères qui veillent jusqu'à 4 ou 5 heures du matin, mettant leur vie en danger, pour assurer la sécurité de notre quartier. » Le message est limpide : la population vit une situation d'urgence, et cela ne peut perdurer. Désormais structurée en gilets jaunes, la jeunesse refuse que leur territoire soit transformé en refuge pour les trafiquants. Actuellement, le groupe Ngor Debout appelle les responsables locaux, y compris le maire, à leur apporter de l'aide et des ressources matérielles.
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