Sous la présidence d’Adama Coulibaly, ministre des Finances et du Budget de la République de Côte d’Ivoire, la première réunion ordinaire du Conseil des ministres de l’UMOA s’est tenue ce jeudi au siège de la BCEAO, en présence des membres du Conseil ainsi que des chefs des organismes et institutions spécialisés de l’Union. Cette session se déroule dans un contexte international marqué par la consolidation de l’activité économique mondiale et la baisse de l’inflation dans la plupart des régions du monde. Au sein de la zone UMOA, Adama Coulibaly a indiqué dans son discours que l’activité économique était restée dynamique.
Le PIB de l’Union devrait progresser de 6,3 % en 2025
La croissance économique est estimée à 6,2 % en 2024, après 5,3 % en 2023. Selon le Conseil des ministres, cette dynamique a été portée par l’accélération de la production dans les secteurs extractifs, manufacturiers et agricoles. À l’instar des autres régions du monde, le taux d’inflation a baissé, s’établissant à 2,9 % au 4 mai 2024 contre 4,1 % le trimestre précédent. Ce recul s’explique principalement par l’atténuation des pressions liées à la crise des produits alimentaires.
Concernant la situation budgétaire, le déficit global a diminué, passant à 5,1 % du PIB fin décembre 2024 contre 6,2 % un an plus tôt. Par ailleurs, la balance des échanges extérieurs des pays de l’Union s’est améliorée en 2024. Le déficit du compte courant a été ramené à 6,4 % du PIB, contre 9,4 % en 2023, grâce à l’amélioration des termes de l’échange et à la hausse des exportations d’hydrocarbures.
Retour sur les marchés internationaux et perspectives économiques
Le Comité a également souligné le retour de certains États membres sur les marchés internationaux des capitaux. Ainsi, « le solde global de la balance des paiements a affiché un excédent de 13,9 milliards ».
Pour 2025, le PIB de l’Union devrait progresser de 6,3 %, selon le président du Conseil des ministres de l’UMOA. « Cette performance est notamment portée par la bonne tenue des productions agricoles, extractives et manufacturières », a-t-il ajouté. Le taux d’inflation devrait continuer de baisser, s’établissant à 2,7 % en 2025, en raison de la détente des cours mondiaux des produits alimentaires et pétroliers importés.
Les ministres de l’UMOA ont salué « les meilleurs résultats de la campagne agricole 2024-2025 ». Sur le plan des finances publiques, le déficit budgétaire devrait se réduire à 3,7 %, grâce aux efforts de consolidation budgétaire menés par les États membres.
Secteur extérieur et prochaines étapes
Le ministre ivoirien des Finances a précisé que « le solde global de la balance des paiements devrait atteindre 1 702,3 milliards en 2025, soutenu par l’amélioration continue des termes de l’échange, la hausse des productions agricoles et pétrolières dans la région, ainsi que la mobilisation de ressources extérieures par les États membres ».
À l’ordre du jour du Conseil figuraient notamment :
- L’examen du rapport sur la situation économique et monétaire de l’UMOA au 31 décembre 2024 ;
- L’approbation du cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UMOA ;
- L’examen, en août, des dossiers relatifs à la désignation de l’autorité macro-financière de l’UMOA et à l’application de l’article 68 des statuts de la BCEAO concernant le mandat des membres des comités de politique monétaire ;
- Une note sur le renforcement de la position extérieure de l’Union ;
- L’adoption des comptes de la BCEAO pour l’exercice 2024 et l’affectation des résultats financiers.
Le PIB de l’Union devrait progresser de 6,3 % en 2025
La croissance économique est estimée à 6,2 % en 2024, après 5,3 % en 2023. Selon le Conseil des ministres, cette dynamique a été portée par l’accélération de la production dans les secteurs extractifs, manufacturiers et agricoles. À l’instar des autres régions du monde, le taux d’inflation a baissé, s’établissant à 2,9 % au 4 mai 2024 contre 4,1 % le trimestre précédent. Ce recul s’explique principalement par l’atténuation des pressions liées à la crise des produits alimentaires.
Concernant la situation budgétaire, le déficit global a diminué, passant à 5,1 % du PIB fin décembre 2024 contre 6,2 % un an plus tôt. Par ailleurs, la balance des échanges extérieurs des pays de l’Union s’est améliorée en 2024. Le déficit du compte courant a été ramené à 6,4 % du PIB, contre 9,4 % en 2023, grâce à l’amélioration des termes de l’échange et à la hausse des exportations d’hydrocarbures.
Retour sur les marchés internationaux et perspectives économiques
Le Comité a également souligné le retour de certains États membres sur les marchés internationaux des capitaux. Ainsi, « le solde global de la balance des paiements a affiché un excédent de 13,9 milliards ».
Pour 2025, le PIB de l’Union devrait progresser de 6,3 %, selon le président du Conseil des ministres de l’UMOA. « Cette performance est notamment portée par la bonne tenue des productions agricoles, extractives et manufacturières », a-t-il ajouté. Le taux d’inflation devrait continuer de baisser, s’établissant à 2,7 % en 2025, en raison de la détente des cours mondiaux des produits alimentaires et pétroliers importés.
Les ministres de l’UMOA ont salué « les meilleurs résultats de la campagne agricole 2024-2025 ». Sur le plan des finances publiques, le déficit budgétaire devrait se réduire à 3,7 %, grâce aux efforts de consolidation budgétaire menés par les États membres.
Secteur extérieur et prochaines étapes
Le ministre ivoirien des Finances a précisé que « le solde global de la balance des paiements devrait atteindre 1 702,3 milliards en 2025, soutenu par l’amélioration continue des termes de l’échange, la hausse des productions agricoles et pétrolières dans la région, ainsi que la mobilisation de ressources extérieures par les États membres ».
À l’ordre du jour du Conseil figuraient notamment :
- L’examen du rapport sur la situation économique et monétaire de l’UMOA au 31 décembre 2024 ;
- L’approbation du cadre de politique et de stratégie régionale d’inclusion financière dans l’UMOA ;
- L’examen, en août, des dossiers relatifs à la désignation de l’autorité macro-financière de l’UMOA et à l’application de l’article 68 des statuts de la BCEAO concernant le mandat des membres des comités de politique monétaire ;
- Une note sur le renforcement de la position extérieure de l’Union ;
- L’adoption des comptes de la BCEAO pour l’exercice 2024 et l’affectation des résultats financiers.
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