« Les infrastructures que les routes, ponts, réseaux d’assainissement et services publics constituent la colonne vertébrale de toute ville aspirant à la croissance. Elles concernent les droits de tous les citoyens sans exception. C’est cela qui fait défaut dans l’une des plus importantes localités de ce pays en terme de population et au plan religieux ». Les propos sont de Serigne Chouhaïbou Mbacké Rue 10. Dans une déclaration au ton ferme, l’Imam signale faire allusion à Touba avant de rappeler que la réhabilitation des routes , totalement dégradées au sortir de l’hivernage dernier, relève exclusivement de l’État et non du Califat mouride.
« Ville religieuse, économique et touristique, Touba accueille chaque année des millions de fidèles et visiteurs. Pourtant, ses routes dégradées menant à la Grande Mosquée et aux marchés deviennent un symbole de l’abandon. « La réparation des routes de Touba n’est pas un luxe, mais une urgence nationale », insiste l’Imam. Face aux voix qui réclament au Califat mouride de financer les routes, l’Imam tranche : « Le Califat est une institution religieuse et spirituelle. Il n’est ni un organe administratif, ni une entité chargée de construire les réseaux publics. Ses contributions volontaires ne doivent jamais se substituer aux responsabilités du gouvernement. »
À ceux qui évoquent les milliards collectés pour la rénovation de la Grande Mosquée. L’Imam dénonce une erreur grave, selon lui, : « Ces fonds sont des dons spirituels, exclusivement destinés à la Maison de Dieu». Pour boucler son réquisitoire, l’imam rappelle que « l’érection ou la réparation des infrastructures publiques incombe exclusivement au gouvernement, et non au Khalife, ni aux fonds dédiés à la mosquée, ni à quelque institution religieuse ou caritative ».
« Ville religieuse, économique et touristique, Touba accueille chaque année des millions de fidèles et visiteurs. Pourtant, ses routes dégradées menant à la Grande Mosquée et aux marchés deviennent un symbole de l’abandon. « La réparation des routes de Touba n’est pas un luxe, mais une urgence nationale », insiste l’Imam. Face aux voix qui réclament au Califat mouride de financer les routes, l’Imam tranche : « Le Califat est une institution religieuse et spirituelle. Il n’est ni un organe administratif, ni une entité chargée de construire les réseaux publics. Ses contributions volontaires ne doivent jamais se substituer aux responsabilités du gouvernement. »
À ceux qui évoquent les milliards collectés pour la rénovation de la Grande Mosquée. L’Imam dénonce une erreur grave, selon lui, : « Ces fonds sont des dons spirituels, exclusivement destinés à la Maison de Dieu». Pour boucler son réquisitoire, l’imam rappelle que « l’érection ou la réparation des infrastructures publiques incombe exclusivement au gouvernement, et non au Khalife, ni aux fonds dédiés à la mosquée, ni à quelque institution religieuse ou caritative ».
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