Le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS), après s’être félicité de l’appui apporté par l’Agence de Développement et d’Encadrement des Petites et Moyennes Entreprises (ADEPME) à 12 entreprises de presse, livre sa version des faits dans cette affaire qui semble créer de l’amalgame sur la place publique.
Dans son communiqué servant de précision, le patronat de la presse rappelle que cet accompagnement des entreprises en difficulté depuis près d’un an s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi (PAAICE), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) depuis décembre 2021, à l'instar du programme ETER de la Banque mondiale.
Le processus a démarré en octobre 2024 avec une rencontre tripartite entre le patronat de presse, l’équipe projet de l’ADEPME et les Cabinets Ibrahima Touré (ITO) et Alioune Touré (ATO). Les discussions ont porté sur la mise en œuvre d’un programme de restructuration axé sur plusieurs volets : la protection de l’entreprise face à ses créanciers publics ou privés, la relance et le développement de ses activités, la mobilisation de financements et de subventions, ainsi que la digitalisation des outils et processus de production de l’entreprise de presse.
Une quote-part de 25% libérée par chacune des 12 entreprises avant d’accéder à l’allocation
Le financement de l’ADEPME entre dans le cadre de son portefeuille « Fonds à frais partagés » et porte sur 75% de la subvention totale. Chacune des 12 entreprises concernées devra libérer, selon l’article 3 de la Convention, sa quote-part de 25% avant d’accéder à l’allocation. Aucun fonds n'a pour l'heure été versé aux entreprises tant que les 25% ne sont pas mobilisés et consommés. Le CDEPS exprime sa profonde gratitude à l’ADEPME, qui a su reconnaître que les médias font pleinement partie du tissu économique national et traversent, à l’instar d’autres PME, de grandes difficultés.
Le CDEPS dénonce « une tentative de récupération malveillante » de la part du ministère de la communication
Le patronat, dans son communiqué, récuse le postulat du ministère de la Communication : « En aucun moment, le ministère de la Communication ne s’est impliqué dans le processus de cette initiative. Nous dénonçons avec fermeté cette tentative de récupération malveillante, motivée par la volonté manifeste de manipuler l’opinion et de discréditer les responsables d’entreprises de presse », a dénoncé le CDEPS, qui rappelle que l’ADEPME est intervenue dans plusieurs secteurs pour soutenir la restructuration et la relance d’entités économiques, sans que cela ne donne lieu à un tel battage médiatique. « Au lieu de jouer son rôle de soutien et de représentation en période de crise, le ministère de la Communication contribue à fragiliser davantage les entreprises de presse », ajoute le CDEPS.
Dans son communiqué servant de précision, le patronat de la presse rappelle que cet accompagnement des entreprises en difficulté depuis près d’un an s’inscrit dans le cadre du Programme d’appui à l’accélération industrielle, à la compétitivité et à l’emploi (PAAICE), financé par la Banque Africaine de Développement (BAD) depuis décembre 2021, à l'instar du programme ETER de la Banque mondiale.
Le processus a démarré en octobre 2024 avec une rencontre tripartite entre le patronat de presse, l’équipe projet de l’ADEPME et les Cabinets Ibrahima Touré (ITO) et Alioune Touré (ATO). Les discussions ont porté sur la mise en œuvre d’un programme de restructuration axé sur plusieurs volets : la protection de l’entreprise face à ses créanciers publics ou privés, la relance et le développement de ses activités, la mobilisation de financements et de subventions, ainsi que la digitalisation des outils et processus de production de l’entreprise de presse.
Une quote-part de 25% libérée par chacune des 12 entreprises avant d’accéder à l’allocation
Le financement de l’ADEPME entre dans le cadre de son portefeuille « Fonds à frais partagés » et porte sur 75% de la subvention totale. Chacune des 12 entreprises concernées devra libérer, selon l’article 3 de la Convention, sa quote-part de 25% avant d’accéder à l’allocation. Aucun fonds n'a pour l'heure été versé aux entreprises tant que les 25% ne sont pas mobilisés et consommés. Le CDEPS exprime sa profonde gratitude à l’ADEPME, qui a su reconnaître que les médias font pleinement partie du tissu économique national et traversent, à l’instar d’autres PME, de grandes difficultés.
Le CDEPS dénonce « une tentative de récupération malveillante » de la part du ministère de la communication
Le patronat, dans son communiqué, récuse le postulat du ministère de la Communication : « En aucun moment, le ministère de la Communication ne s’est impliqué dans le processus de cette initiative. Nous dénonçons avec fermeté cette tentative de récupération malveillante, motivée par la volonté manifeste de manipuler l’opinion et de discréditer les responsables d’entreprises de presse », a dénoncé le CDEPS, qui rappelle que l’ADEPME est intervenue dans plusieurs secteurs pour soutenir la restructuration et la relance d’entités économiques, sans que cela ne donne lieu à un tel battage médiatique. « Au lieu de jouer son rôle de soutien et de représentation en période de crise, le ministère de la Communication contribue à fragiliser davantage les entreprises de presse », ajoute le CDEPS.
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