Le bras de fer aura été intense. Face à la colère grandissante de la collectivité mandingue et du Dioudiou Cissé Kounda, le préfet de Mbour est finalement revenu sur sa décision d’autoriser les organisations Dingol et Doumassou à organiser des événements dans le cadre du Septembre Mandingue. Une volte-face qui apaise, pour l'instant, les tensions et suspend les conférences de presse prévues ce week-end.
Selon des informations exclusives de Dakaractu Mbour, la décision initiale du préfet avait été perçue comme une véritable provocation culturelle. Les responsables de la collectivité mandingue et les notables du Dioudiou Cissé Kounda ont dénoncé une tentative de banalisation et de dépossession de leur identité.
Réactions et mise en garde
« La culture mandingue n’est pas un terrain d’improvisation. Nous ne pouvons pas accepter que des personnes étrangères à nos traditions s’approprient nos rites sacrés », a fulminé un responsable de la collectivité mandingue, joint par Dakaractu Mbour.
La tension était montée d'un cran avec des prises de parole musclées sur les radios locales, où plusieurs intervenants avaient fustigé la gestion de ce dossier par l'autorité préfectorale.
Conscientes du risque d'escalade, les autorités ont dû revoir leur position. Ce recul stratégique du préfet met un frein, du moins temporaire, aux actions de protestation et aux conférences de presse qui s’annonçaient virulentes.
Cependant, du côté de la collectivité mandingue, la vigilance reste de mise. Les leaders culturels préviennent que toute nouvelle tentative d’ingérence sera considérée comme une « déclaration de guerre culturelle ».
Dakaractu Mbour continue de suivre de près l’évolution de ce dossier hautement sensible, où identité, tradition et pouvoir s’entrecroisent.
Selon des informations exclusives de Dakaractu Mbour, la décision initiale du préfet avait été perçue comme une véritable provocation culturelle. Les responsables de la collectivité mandingue et les notables du Dioudiou Cissé Kounda ont dénoncé une tentative de banalisation et de dépossession de leur identité.
Réactions et mise en garde
« La culture mandingue n’est pas un terrain d’improvisation. Nous ne pouvons pas accepter que des personnes étrangères à nos traditions s’approprient nos rites sacrés », a fulminé un responsable de la collectivité mandingue, joint par Dakaractu Mbour.
La tension était montée d'un cran avec des prises de parole musclées sur les radios locales, où plusieurs intervenants avaient fustigé la gestion de ce dossier par l'autorité préfectorale.
Conscientes du risque d'escalade, les autorités ont dû revoir leur position. Ce recul stratégique du préfet met un frein, du moins temporaire, aux actions de protestation et aux conférences de presse qui s’annonçaient virulentes.
Cependant, du côté de la collectivité mandingue, la vigilance reste de mise. Les leaders culturels préviennent que toute nouvelle tentative d’ingérence sera considérée comme une « déclaration de guerre culturelle ».
Dakaractu Mbour continue de suivre de près l’évolution de ce dossier hautement sensible, où identité, tradition et pouvoir s’entrecroisent.
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