DAKARACTU.COM De manière succincte, comment vous présenterez-vous à nos lecteurs ?
Convenez avec moi que c’est difficile de se présenter soi-même. Mais, je me nomme Rouguiyatou Bousso, je suis d’origine Hal Poulaar, issue d’une noble famille, celle des Mboussobé, qui ne sont plus à présenter, notamment dans le milieu religieux. Je suis responsable à la Convergence des jeunesses républicaines de l’APR, particulièrement dans mon fief à Grand Dakar. Je suis de la crème de ses jeunes politiques engagés par conviction et non pour des prébendes.
Qu’est-ce qui explique votre penchant pour la politique ? Parlez nous de vos débuts dans la politique et votre compagnonnage avec votre mentor Macky Sall ?
L’injustice qu’a vécue Macky dans le PDS en 2008 (ndlr : allusion faite à sa fameuse exclusion des rangs de ce parti) a sonné le glas. Dieu sait que je n’ai jamais imaginé que j’allais faire de la politique dans mon existence. Il m’a été donnée de la sacrifier pour l'APR. A preuve, il m’a été donnée de perdre mon emploi dans une clinique réputée de la place, mais également mon foyer a battu de l'aile. Je vous dis, l’injustice qu’il a vécue au Pds m’a fait mal et j’ai dû faire des pieds et des mains aux fins de le rencontrer. Dieu a fait que je rencontre par pur hasard un certain Alioune Badara Cissé. Lequel m’a aidé et de manière désintéressée, je tiens à le préciser, à rencontrer mon leader. Depuis lors, je milite à l’APR. À l'avant-garde du combat, nous avons trimé dur, quelquefois au péril de nos vies.
Justement, quelles relations entretenez-vous avec ABC, comme vous le surnommez dans votre parti ? Il se dit que vous roucoulez en sourdine…
(Elle rigole un peu avant d’afficher un air sérieux) J’ai tout entendu sur mes liens avec ABC, n'importe quoi, mais Dieu sait que nous entretenons des relations saines que j’assimile à celles de père à fille. C’est mon parrain, mon ami et mon confident. Je suis aussi proche de sa femme Mme Néné Ndao Cissé et sa coépouse qui sont des tantes, je leur fais d’ailleurs un coucou, au même titre que toute la famille Cissé, à travers cet entretien. Soit dit en passant, je serai éternellement redevable à mon parrain de m’avoir permise de sacrifier au rituel du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam en 2012.
Tout récemment, le PR s’est, contre toute attente, rendu chez ABC aux fins de lui présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu de sa belle-mère. Quel effet cela vous fait ?
Je ne peux que m'en réjouir. Vous ne pouvez imaginer à quel point cet acte m’a mis du baume au cœur. J’ai d’ailleurs passé toute la nuit ce jour-là à rendre grâce à Dieu parce que mon souhait le plus ardent reste leurs retrouvailles. Mes camarades de parti peuvent en témoigner, j’ai tout fait, j’ai manœuvré comme une forcenée afin que Macky et ABC se retrouvent dans les plus brefs délais.
Vous connaissant proches des deux personnalités, quelle est la véritable pomme de discorde entre Macky et ABC ?
Nul ne peut dire avec exactitude l’origine de leur différend. Jusque là Macky n’a pas pipé mot sur leur contradiction encore moins ABC. Mais, comme a-t-on coutume de dire seules les montagnes ne se rencontrent jamais. Cela dit, ces retrouvailles donnent déjà des insomnies à certains. Je veux dire par là que certains ne dorment plus du sommeil du juste.
Je ne vais pas citer de noms, mais ils se reconnaitront. Vous n’êtes pas sans savoir que de tout temps, depuis que le monde est monde comme on dit, il est de ces relations, dans toutes relations d’ailleurs, il y a forcément qui sont contre. Vous aurez compris ce que je veux dire par là.
Comment expliquez-vous que des dissensions soient monnaie courante à l’APR ? Tantôt ce sont les jeunes du COJER, tout récemment une fronde a été notée au CCR…
En fait, cela entre dans l’ordre normal des choses parce que nous sommes un parti au pouvoir qui se massifie au jour le jour. Mais, cela découle du fait que l’APR a la particularité d’être déstructurée mais cela ne veut pas dire que nous sommes désorganisés. Cela dit, il est temps qu’il y ait une alternance générationnelle dans certaines instances comme le COJER. Je n’ai rien contre ceux qui sont aux gouvernails de cette instance, mais force est de le reconnaître et j’ai peut-être le défaut de dire tout haut ce que d’aucuns murmurent tout bas. Il faut saluer la baisse des prix des denrées de première nécessité, la gratuité des soins sanitaires pour les femmes enceintes et les enfants en bas âge entre autres. Que dire des efforts consentis sur l’énergie ? Les gens ont en mémoire les coupures intempestives d’électricité, mais depuis un certain temps cette équation (touchons du bois) a été résolue. Je ne peux pas citer toutes les réalisations et les projets en cours dans le court et moyen terme car il y en à la pelle et sous peu « incha Allah », les Sénégalais seront satisfaits. Faudrait-il rappeler que nous sommes entrés depuis 2012 dans un contexte politique de rupture bien différent de celui que les partisans du moindre effort, les prédateurs, entre autres étaient habitués. C’est cette frange qui crie sur tous les toits que « deuk bi dafa Macky ! »
Convenez avec moi que c’est difficile de se présenter soi-même. Mais, je me nomme Rouguiyatou Bousso, je suis d’origine Hal Poulaar, issue d’une noble famille, celle des Mboussobé, qui ne sont plus à présenter, notamment dans le milieu religieux. Je suis responsable à la Convergence des jeunesses républicaines de l’APR, particulièrement dans mon fief à Grand Dakar. Je suis de la crème de ses jeunes politiques engagés par conviction et non pour des prébendes.
Qu’est-ce qui explique votre penchant pour la politique ? Parlez nous de vos débuts dans la politique et votre compagnonnage avec votre mentor Macky Sall ?
L’injustice qu’a vécue Macky dans le PDS en 2008 (ndlr : allusion faite à sa fameuse exclusion des rangs de ce parti) a sonné le glas. Dieu sait que je n’ai jamais imaginé que j’allais faire de la politique dans mon existence. Il m’a été donnée de la sacrifier pour l'APR. A preuve, il m’a été donnée de perdre mon emploi dans une clinique réputée de la place, mais également mon foyer a battu de l'aile. Je vous dis, l’injustice qu’il a vécue au Pds m’a fait mal et j’ai dû faire des pieds et des mains aux fins de le rencontrer. Dieu a fait que je rencontre par pur hasard un certain Alioune Badara Cissé. Lequel m’a aidé et de manière désintéressée, je tiens à le préciser, à rencontrer mon leader. Depuis lors, je milite à l’APR. À l'avant-garde du combat, nous avons trimé dur, quelquefois au péril de nos vies.
Justement, quelles relations entretenez-vous avec ABC, comme vous le surnommez dans votre parti ? Il se dit que vous roucoulez en sourdine…
(Elle rigole un peu avant d’afficher un air sérieux) J’ai tout entendu sur mes liens avec ABC, n'importe quoi, mais Dieu sait que nous entretenons des relations saines que j’assimile à celles de père à fille. C’est mon parrain, mon ami et mon confident. Je suis aussi proche de sa femme Mme Néné Ndao Cissé et sa coépouse qui sont des tantes, je leur fais d’ailleurs un coucou, au même titre que toute la famille Cissé, à travers cet entretien. Soit dit en passant, je serai éternellement redevable à mon parrain de m’avoir permise de sacrifier au rituel du pèlerinage aux lieux saints de l’Islam en 2012.
Tout récemment, le PR s’est, contre toute attente, rendu chez ABC aux fins de lui présenter ses condoléances suite au rappel à Dieu de sa belle-mère. Quel effet cela vous fait ?
Je ne peux que m'en réjouir. Vous ne pouvez imaginer à quel point cet acte m’a mis du baume au cœur. J’ai d’ailleurs passé toute la nuit ce jour-là à rendre grâce à Dieu parce que mon souhait le plus ardent reste leurs retrouvailles. Mes camarades de parti peuvent en témoigner, j’ai tout fait, j’ai manœuvré comme une forcenée afin que Macky et ABC se retrouvent dans les plus brefs délais.
Vous connaissant proches des deux personnalités, quelle est la véritable pomme de discorde entre Macky et ABC ?
Nul ne peut dire avec exactitude l’origine de leur différend. Jusque là Macky n’a pas pipé mot sur leur contradiction encore moins ABC. Mais, comme a-t-on coutume de dire seules les montagnes ne se rencontrent jamais. Cela dit, ces retrouvailles donnent déjà des insomnies à certains. Je veux dire par là que certains ne dorment plus du sommeil du juste.
Comme qui par exemple ?
Je ne vais pas citer de noms, mais ils se reconnaitront. Vous n’êtes pas sans savoir que de tout temps, depuis que le monde est monde comme on dit, il est de ces relations, dans toutes relations d’ailleurs, il y a forcément qui sont contre. Vous aurez compris ce que je veux dire par là.
Comment expliquez-vous que des dissensions soient monnaie courante à l’APR ? Tantôt ce sont les jeunes du COJER, tout récemment une fronde a été notée au CCR…
En fait, cela entre dans l’ordre normal des choses parce que nous sommes un parti au pouvoir qui se massifie au jour le jour. Mais, cela découle du fait que l’APR a la particularité d’être déstructurée mais cela ne veut pas dire que nous sommes désorganisés. Cela dit, il est temps qu’il y ait une alternance générationnelle dans certaines instances comme le COJER. Je n’ai rien contre ceux qui sont aux gouvernails de cette instance, mais force est de le reconnaître et j’ai peut-être le défaut de dire tout haut ce que d’aucuns murmurent tout bas.
Dans un tout autre registre, l’actualité reste dominée par la sortie au vitriol du PDG de Walf, lequel a soutenu dans l’émission « Taneef » entre autres, que vous, je veux dire le régime a beau tenté de l’inviter au partage du gâteau…
(Elle coupe) Je suis désolée, mais celui-là a un problème avec le bon Dieu, parce que Macky Sall a été élu par la volonté de Dieu. Il se méprend parce qu’il n’y a pas et il n’y aura pas de partage de gâteau sous Macky Sall. Et puis, il gagnerait bien d’arrêter parce que Macky est une institution et pour qui le connait sait qu’il n’est pas du genre à céder au chantage. Macky Sall n’est pas un guichet automatique et gare à Sidy Lamine car nous en savons des choses sur lui. Et s’il n’arrête pas, je vous assure que des choses peu orthodoxes le concernant seront dévoilées au grand jour. Ce n’est pas une menace mais une promesse. N’est-ce pas son propre frère qui a soutenu devant le commun des Sénégalais que Sidy Lamine a un problème psychique ?
Convenons-en, une politique se juge par ses résultats, mais nombre de Sénégalais pour ne pas dire la quasi-totalité sont dépités depuis l’avènement de votre mentor. Les gens disent que « deuk bi dafa Macky ! » Qu’est ce que cela vous inspire ?
Sans verser dans la démagogie, force est de reconnaître que le régime précédent a pratiquement dilapidé les ressources de ce pays. Les gens n’ont pas la mémoire courte. On se rappelle que l’ancien Président de la République avait laissé entendre que le Sénégal allait connaitre des difficultés en trésorerie. Et cela allait se répercuter sur les revenus des salariés. Fort heureusement, le Président Macky Sall a réussi à remédier à ces difficultés.
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