Revue de presse :‘’Retour dans l’enfer du +Joola+’’


Revue de presse :‘’Retour dans l’enfer du +Joola+’’
‘’Le Joola, aux sources d’une tragédie’’, titre Le Soleil au sujet du naufrage du ferry du même nom, qui a échoué au large des côtés gambiennes, dans la nuit du 26 au septembre 2002. Selon un décompte officiel, 1.863 victimes ont été enregistrées à l’issue de ce drame considéré comme la plus grande catastrophe de l’histoire du transport maritime.

‘’Dans la nuit du jeudi 26 au vendredi 27 septembre 2002, le bateau Le Joola, mis en service en 1990, sombre au large des côtes gambiennes. Le bilan est lourd : sur près de 2.000 passagers, 1.864 sont morts, noyés dans les eaux. Seules 66 personnes sont sauvées par les secouristes. A Dakar, Ziguinchor et dans le reste du pays, c’était la consternation’’, écrit ce journal.

Malgré l'ampleur de ce drame, le secteur du transport en commun ‘’n’a jusqu’à présent pas tiré les leçons de la catastrophe qui a fait 1.863 morts'', relève Le Soleil. ''Les surcharges sont toujours érigées en règle dans les cars, même si un petit brin d’espoir est noté dans les gares routières, avec les files indiennes devant les nouveaux bus +Tata+’’, note le journal qui a consacré un dossier complet à ce sujet.

Le journal a ainsi recueilli le témoignage de parents de victimes ou de rescapés, dont certains peinent à retrouver une vie normale, mais se fait également l’écho de certaines revendications de responsables d’associations nées après la catastrophe. Ainsi Nassardine Aïdara, coordonnateur du comité d’initiative pour l’érection du mémorial musée ‘’Le Joola’’, continue de demander que la lumière soit faite sur cet accident, au nom du peuple sénégalais.

‘’’L’insubmersible’’, affiche Sud Quotidien pour dire que même au fond des eaux, l’épave du Joola continue de s’imposer aux Sénégalais, à travers le souvenir toujours vivace de ce drame qui continue de nourrir l’actualité à travers différentes questions restées encore sans réponse.
‘’Dix ans après, souligne Sud Quotidien, l’engagement des familles des victimes pour la satisfaction de leurs doléances ne faiblit pas''.

Aujourd’hui ces populations commémorent pour la dixième fois cette tragédie, le comité d’initiative pour l’érection d’un musée mémorial-musée Le Joola attend une rupture dans la gestion de ce dossier’’.

‘’Retour dans l’enfer du +Joola+’’, titre Le Populaire dont la manchette est inspirée de témoignages de rescapés. ‘’Dix ans de larmes et de tristesse pour des rescapés désemparés et des familles en quête de justice’’, résume le journal, citant les dernières paroles d’une victime, rapportées par Serge Boissy, seul rescapé du personnel civil. ‘’Seigneur Jésus, je sais que je vais mourir’’.

L’As relève la part de l’argent dans la gestion de ce drame. ‘’Pendant que se menaient les sempiternels combats pour le renflouement de l’épave, l’avenir des pupilles de la nation abandonnés à leur sort, les pupilles judiciaires, le traumatisme psychologique…, des centaines de familles étaient littéralement déchiquetées à cause de l’argent distribué par l’Etat en guise d’indemnisation’’, écrit le journal.

Selon Le Quotidien, le naufrage du bateau Le Joola’’ est aussi celui de la justice, eu égard au fait que ce dossier est ‘’frappé de prescription au Sénégal’’. Cet accident, souligne-t-il, ‘’reste un drame sans visage. Pas de responsabilité. Dix ans après, le dossier est prescrit au Sénégal. Sans coupable, les familles seront toujours hantées par les démons de la solitude’’.

‘’Pourtant, la bêtise humaine ne devrait pas connaitre la prescription. Ce matin, les familles vont se retrouver dans le deuil pour pleurer leurs morts. Seules. Car, le chef de l’Etat (Macky Sall) se retrouve sous les projecteurs des Nations unies. Comme une sorte de banalisation de l’évènement qui étreint tout un pays éploré. Finalement, rien n’a changé’’, indique Le Quotidien.

Walf Grand-place creuse le même sillon. ‘’10 ans dans les abysses, 1.863 morts, 0 responsable’’, titre ce quotidien du groupe Walfadjri selon qui la plaie née de cette catastrophe reste ‘’toujours béante’’.

Walf Grand-place rapporte également des témoignages poignants. Comme celui de ce rescapé déclarant : ‘’Je me suis servi d’un cadavre comme bouée de sauvetage’’.

Plus poignant et plus préoccupant encore, le témoignage de Dominique Sagna, père de victimes. ‘’Mes enfants sont partis, ils vont revenir, je les attends’’, dit-il au quotidien L’Observateur. Le temps n’a ‘’rien ôté de la cruauté du Joola. Il n’a recollé aucune de ces vies brisées lors de cette aurore du 26 septembre 2002 qui s’est mu en horreur dans tout le Sénégal’’, estime ce quotidien.

‘’Le naufrage de la rescapée du Joola’’, affiche La Tribune dressant le portrait-témoignage de Mariama Diouf, ‘’l’unique rescapée’’ de ce drame. Elle ‘’vit dans la précarité’’ à Yène dans le département de Mbour. Dix ans après la tragédie, Mariama Diouf refait difficilement sa vie’’, rapporte le journal.

Un mal pour un bien. ‘’Quand le Joola fait vivre la création’’, signale le quotidien Walfadjri rapportant que cinéastes, écrivains, réalisateurs et peintres ‘’s’y mettent’’, inspirés qu’ils sont par ce drame. Les artistes en question ‘’ont senti la nécessité de parler de ce drame par devoir de mémoire, pour témoigner de la douleur vécue ou dénoncer des attitudes’’, écrit-il.

Enquête choisit d’ouvrir le procès pour viol intenté contre le journal Cheikh Yérim Seck et dont le verdict doit être rendu ce mercredi. ‘’ Yérim Seck face à son destin’’, note le journal, estimant que la carrière du journaliste est en jeu.

Direct Info s’autorise le même titre. ‘’L’affaire mise en délibéré mobilise désormais l’attention des Sénégalais pressés d’être édifiés sur la décision du juge chargé de requérir la peine’’, écrit ce journal. ‘’Pour l’heure, ajoute-t-il, le père de la fille est déterminé à aller jusqu’au bout’’ de cette affaire.
Mercredi 26 Septembre 2012
APS




1.Posté par Ibn chana le 26/09/2012 11:30
LIBEREZ PIERRE LEON SAGNA......

LIBEREZ PIERRE LEON SAGNA...CA SUFFIT LA MASCARADE...

2.Posté par FocusActu.Com le 26/09/2012 13:07
Bonjour à tous! Votre nouveau site d'information est désormais en ligne: www.focusactu.com. Bienvenue à tous!

3.Posté par Jeanne le 26/09/2012 13:15
1O VÉRITÉS SIMPLES QUE YERIMA SIMPLE AVAIT OUBLIÉES

Le numéro 5....

4.Posté par Marabi le 26/09/2012 14:44
UN PROCÈS POUR LE JOOLA!!! Nous voilà 10 ans entrain de penser encore de la plus grande catastrophe à ce jour sur l'histoire maritime mondiale. 1864 morts suivant les sources officielles et plus de 2000 morts pour les autres. Le bateau "le Joola" a chaviré au large des côtes gambienne dans la nuit du 26 au 27 septembre 2002. Une tragédie causée par une palette insuffisances selon divers sources ( bateau qui a pris la navette avec 1 seul moteur au lieu de 2, le sur chargement du bateau, absences de radeaux de sauvetage, manque de feux de détresse ...). Il est impensable que jusqu'à présent, nous avons pas encore un PROCÈS pour situer les responsabilités de cette cataclysme. Nous demandons aussi le repêchage du bateau afin de permettre à ces familles traumatisées de faire leur deuil. Je me demande même si nous ne sommes pas complice, nous le peuple car si on s'était levé comme on l'avait fait pour le départ de Me Abdoulaye WADE, en commençant par aujourd'hui même, on va surement avoir gain de cause. Tout pour le Sénégal... Notre cher Pays!

5.Posté par diakhate le 27/09/2012 04:41
ceux qui parlent de prescriptiom du joola ne connaissent pas le droit car dans cette affaire, il fut question de blocage du dossier au niveau du president abdoulaye wade lors de la commission rogatoire du juge jean noel wilfried. cette situation nous permet de mettre en exergue les clauses non interruptives de prescription et ouvrir de nouveau le dossier. que justice soit faite.



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