La ligue sénégalaise des droits humains (LSDH) a initié un atelier sur la réinsertion sociale des détenus. C'est une rencontre qui a réuni l'administration pénitentiaire, les journalistes et la société civile pour réfléchir sur le thème : "quelle formation pour les détenus en vue d'une réinsertion sociale ? "
Le président de la LSDH souligne "qu'après libération, il y a beaucoup de récidives. Nous sommes déterminés à les aider en préparant leur insertion sociale. L'objectif de cet atelier c'est de pouvoir installer des ateliers dans tous les domaines qui leur permettront de réussir leur réinsertion sociale en ayant des métiers à exercer", dit-il.
Toutefois, il ajoute "qu'on peut imaginer des mécanismes de financement comme la DER pour permettre aux détenus qui ont des casiers judiciaires chargés d'en bénéficier. Aussi au niveau des institutions de l'État pour permettre aux détenus qui se sont repentis d'être accompagnés. L’État peut ouvrir un guichet ou une banque pour les encourager à créer eux-mêmes leurs propres entreprises."
Le directeur adjoint des droits humains au ministère de la justice venu représenter la tutelle, évoque le cas des pécules. Selon Adama Ndiaye, "les pécules de réserve sont des sommes mises à côté pour permettre la réinsertion sociale.
Il était important que les greffiers, au niveau des maisons d'arrêt, puissent mentionner sur les fiches des détenus demandeurs, la libération conditionnelle ou qui font des demandes de réduction de peine puissent mentionner que ce détenus dispose d'une telle somme de pécule de réserve", conclut le magistrat.
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