MALI: Plusieurs cadres de l'EIGS arrêtés par l'armée française.

Malgré la suspension de ses opérations conjointes avec l'armée malienne et l'annonce de sa réorganisation, Barkhane poursuit son action contre les groupes jihadistes au Mali. Pas plus tard que ce dimanche 13 juin, l'armée française a mené une opération d'envergure à Inarabane, à la frontière Mali-Niger.


Selon nos informations, les français ont mis la main sur de gros calibres de l'Etat islamique dans le Grand Sahara. Parmi les djihadistes capturés, figurent Dadi Ould Choghib dit Abou Darda Inaraban, Issa Ould Lebnine dit Rhissa Sahraoui, Jouleybib as Sahraoui et un quatrième cadre dont l'identité n'est pas pour l'heure déclinée. 

 

Cette prise de l'armée française est un coup dur pour l'organisation de Adnan Abou Walid As Sahraoui puis qu'elle lui ampute des caciques comme Rhissa Sahraoui qui était devenu le numéro 2 après le décès d'Abdelhakim as-Sahraoui des suites d'une longue maladie. Quant à Abou Darda, il était un "cadi" du groupe. D'après nos informations, il a été libéré au mois d'octobre dernier en même temps qu'une centaine de djihadistes en échange de Sophie Pétronin et de l'homme politique malien, Soumaila Cissé.

 

Sa libération sous bannière Groupe de soutien à l'Islam et aux musulmans (GSIM) alors qu'il appartient à l'EIGS peut paraitre contre-nature pour ceux qui ont suivi le conflit entre les deux groupes. Pourtant, les informations dont nous disposons naviguent en faveur de sa libération sur demande l'EIGS au GSIM. 

 

Quoi qu'il en soit, l'armée française semble déterminée à ne laisser aucun répit aux deux groupes. Le 5 juin dernier, une opération dans le nord du Mali, à Aguelhoc a conduit à l'élimination de quatre djihadistes appartenant à Ansar Dine. L'un d'entre eux, Baye AG Bakabo est le responsable de l'enlevement et de l'Assassinat des deux journalistes de RFI, Claude Verlon et Ghislaine Dupont, en novembre 2013. 

Lundi 14 Juin 2021




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