Le fléau du trafic humain vient de subir un sérieux revers dans le sud-est du pays. L’antenne de la Division nationale de Lutte contre le Trafic de Migrants et pratiques assimilées (DNLT) de la Police nationale a démantelé un réseau de prostitution à Bantaco, localité aurifère située dans la région de Kédougou.
C’est suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel que les enquêteurs se sont rendus sur les lieux. Le signalement faisait état de l’arrivée suspecte de deux jeunes filles convoyées depuis le Nigéria, prises en charge par une femme de nationalité étrangère opérant dans le secteur. Les premières investigations ont révélé que les jeunes victimes étaient forcées à reverser quotidiennement des sommes d’argent, en guise de remboursement des frais de leur trafic, pour un montant total pouvant atteindre 2 millions de francs CFA.
Les agents de la DNLT ont interpellé la présumée proxénète à son domicile, en présence des deux victimes. Lors de son interrogatoire, elle a partiellement reconnu les faits, admettant avoir acheté l’une des jeunes filles pour 500.000 FCFA et reçu l’autre d’une compatriote résidant à Tenkoto. Elle a également confessé l’existence de complices établis au Nigéria, au Bénin et au Sénégal, suggérant une organisation transnationale bien huilée.
Les enquêteurs ont mis la main sur des “meeting-books” dans lesquels figuraient les sommes versées par les filles : l’une avait déjà versé près d’un million de FCFA, l’autre 792.000 FCFA. Une partie de cet argent aurait servi à soigner le frère de la proxénète, le reste ayant été utilisé à des fins personnelles.
L’enquête a levé le voile sur un réseau structuré de traite humaine, qui s’étend de Lagos à Cotonou, en passant par plusieurs localités sénégalaises, avec des ramifications incluant faux documents, recrutement et exploitation sexuelle.
La mise en cause a été déférée le 19 mai 2025 devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kédougou. Quant aux deux victimes, elles ont été confiées à une ONG spécialisée pour leur prise en charge psychologique, sociale et médicale.
Cette opération réussie de la DNLT constitue une nouvelle victoire dans la lutte contre l’esclavage moderne, notamment dans les zones minières du Sénégal, souvent utilisées comme terre d’accueil pour ce type de trafic.
C’est suite à l’exploitation d’un renseignement opérationnel que les enquêteurs se sont rendus sur les lieux. Le signalement faisait état de l’arrivée suspecte de deux jeunes filles convoyées depuis le Nigéria, prises en charge par une femme de nationalité étrangère opérant dans le secteur. Les premières investigations ont révélé que les jeunes victimes étaient forcées à reverser quotidiennement des sommes d’argent, en guise de remboursement des frais de leur trafic, pour un montant total pouvant atteindre 2 millions de francs CFA.
Les agents de la DNLT ont interpellé la présumée proxénète à son domicile, en présence des deux victimes. Lors de son interrogatoire, elle a partiellement reconnu les faits, admettant avoir acheté l’une des jeunes filles pour 500.000 FCFA et reçu l’autre d’une compatriote résidant à Tenkoto. Elle a également confessé l’existence de complices établis au Nigéria, au Bénin et au Sénégal, suggérant une organisation transnationale bien huilée.
Les enquêteurs ont mis la main sur des “meeting-books” dans lesquels figuraient les sommes versées par les filles : l’une avait déjà versé près d’un million de FCFA, l’autre 792.000 FCFA. Une partie de cet argent aurait servi à soigner le frère de la proxénète, le reste ayant été utilisé à des fins personnelles.
L’enquête a levé le voile sur un réseau structuré de traite humaine, qui s’étend de Lagos à Cotonou, en passant par plusieurs localités sénégalaises, avec des ramifications incluant faux documents, recrutement et exploitation sexuelle.
La mise en cause a été déférée le 19 mai 2025 devant le Procureur de la République près le Tribunal de Grande Instance de Kédougou. Quant aux deux victimes, elles ont été confiées à une ONG spécialisée pour leur prise en charge psychologique, sociale et médicale.
Cette opération réussie de la DNLT constitue une nouvelle victoire dans la lutte contre l’esclavage moderne, notamment dans les zones minières du Sénégal, souvent utilisées comme terre d’accueil pour ce type de trafic.
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