Le quartier de Fith-Mith, à Guédiawaye, a retrouvé son calme après l’émotion suscitée par la disparition brutale d’Alioune Badara Mbengue, un émigré de 56 ans installé depuis plus de vingt-cinq ans en Italie. Son décès, survenu vendredi dernier dans l’enceinte du Tribunal de grande instance de Pikine-Guédiawaye, avait plongé proches et voisins dans la stupeur.
L’autopsie met fin aux spéculations
Ce dimanche 24 août, à l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, les résultats de l’autopsie ont été communiqués. Selon le certificat médical signé par le Pr Cheikh Mouhamed M. Dia, chef du service d’Anatomie et de cytologie pathologiques, et par le Dr Mamadou Ndiaye, médecin légiste, Alioune Badara Mbengue a succombé à une cardiomyopathie hypertrophique et ischémique décompensée, aggravée par un infarctus du myocarde et une insuffisance cardiaque congestive.
En termes clairs, l’émigré quinquagénaire a été victime d’une défaillance cardiaque sévère, conséquence d’atteintes chroniques. Ce constat scientifique met ainsi un terme aux rumeurs et hypothèses nées de la soudaineté du drame.
Une audience tendue avant le drame
Le décès d’Alioune Badara Mbengue est survenu à l’issue d’un procès houleux où il comparaissait en flagrants délits. Il était poursuivi par une autre émigrée, Adama M., qui l’accusait d’avoir servi d’intermédiaire dans une transaction foncière qui a mal tourné.
À l’audience, les déclarations du prévenu et celles du témoin Ibrahima K. avaient ébranlé la solidité de l’accusation. Finalement, le juge a condamné Mbengue à six mois de prison avec sursis et à verser 4,5 millions de FCFA à la partie civile.
Mais à peine le verdict prononcé, alors qu’il était reconduit vers la Maison d’arrêt de Rebeuss, le quinquagénaire a été terrassé par un malaise fatal.
Un dernier hommage émouvant
Dès la délivrance du certificat médical et du permis d’inhumer, une foule nombreuse s’est mobilisée pour accompagner la dépouille d’Alioune Badara Mbengue au cimetière municipal de Pikine, ce dimanche.
L’autopsie met fin aux spéculations
Ce dimanche 24 août, à l’Hôpital général Idrissa Pouye de Grand-Yoff, les résultats de l’autopsie ont été communiqués. Selon le certificat médical signé par le Pr Cheikh Mouhamed M. Dia, chef du service d’Anatomie et de cytologie pathologiques, et par le Dr Mamadou Ndiaye, médecin légiste, Alioune Badara Mbengue a succombé à une cardiomyopathie hypertrophique et ischémique décompensée, aggravée par un infarctus du myocarde et une insuffisance cardiaque congestive.
En termes clairs, l’émigré quinquagénaire a été victime d’une défaillance cardiaque sévère, conséquence d’atteintes chroniques. Ce constat scientifique met ainsi un terme aux rumeurs et hypothèses nées de la soudaineté du drame.
Une audience tendue avant le drame
Le décès d’Alioune Badara Mbengue est survenu à l’issue d’un procès houleux où il comparaissait en flagrants délits. Il était poursuivi par une autre émigrée, Adama M., qui l’accusait d’avoir servi d’intermédiaire dans une transaction foncière qui a mal tourné.
À l’audience, les déclarations du prévenu et celles du témoin Ibrahima K. avaient ébranlé la solidité de l’accusation. Finalement, le juge a condamné Mbengue à six mois de prison avec sursis et à verser 4,5 millions de FCFA à la partie civile.
Mais à peine le verdict prononcé, alors qu’il était reconduit vers la Maison d’arrêt de Rebeuss, le quinquagénaire a été terrassé par un malaise fatal.
Un dernier hommage émouvant
Dès la délivrance du certificat médical et du permis d’inhumer, une foule nombreuse s’est mobilisée pour accompagner la dépouille d’Alioune Badara Mbengue au cimetière municipal de Pikine, ce dimanche.
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