Après le président de la chambre criminelle à formation spéciale, c'est au tour du procureur d'entendre l'accusé Imam Aliou Ndao. Et le moins qu'on puisse dire, c'est que le représentant du ministère public n'y est pas allé avec le dos de la cuillère. Aly Ciré Ndiaye qui reprend presque les mêmes questions que le président, les pose de manière à tirer les vers du nez de l'Imam. C'est le cas lorsque revenant sur la question du jihad, le procureur demande à l'accusé s'il enseigne le jihad. Réponse de l'Imam Ndao : "Demander à un maître coranique s'il enseigne le jihad, c'est comme demander à un professeur de mathématiques s'il enseigne l'addition ou la soustraction".
Le procureur de rebondir sur le sujet relatif au projet de Matar Diokhané de confier à l'Imam les jeunes Sénégalais qu'il avait "exfilrtés" du Nigeria. À ce propos, le représentant du ministère public rappelle les propos de l'accusé Ibrahima Diallo devant le juge d'instruction et ceux de Matar Diokhané lui-même. Les deux auraient soutenu que l'Imam avait adhéré à cette idée. Ce que le maitre coranique a démenti devant la barre. Il fait savoir que pendant les trois discussions qu'il a eues avec Ibrahima Diallo, le "projet" de Matar Diokhané n'a jamais été évoquée. "Peut-être il l'a oublié", semble ironiser le religieux.
Mais la question sur laquelle le procureur a bousculé l'Imam Ndao, c'est son appartenance à la Jamahatou Ibadou Rahmane (JIR). "Il est vrai que j'ai milité dans ce mouvement entre 91 et 96, mais je ne suis plus actif pour des raisons de temps", s'est expliqué l'accusé sans convaincre le procureur. Qui revient à la charge en demandant à l'Imam Ndao s'il n'a pas quitté la JIR suite à des divergences sur des questions relatives au jihad. L'accusé répond qu'il n'a pas l'habitude d'étaler ses divergences avec qui que ce soit. Sentant que leur client est "harcelé", les avocats de la défense volent à son secours et obtiennent gain de cause après quelques secondes d'altercation avec le procureur.
Le procureur de rebondir sur le sujet relatif au projet de Matar Diokhané de confier à l'Imam les jeunes Sénégalais qu'il avait "exfilrtés" du Nigeria. À ce propos, le représentant du ministère public rappelle les propos de l'accusé Ibrahima Diallo devant le juge d'instruction et ceux de Matar Diokhané lui-même. Les deux auraient soutenu que l'Imam avait adhéré à cette idée. Ce que le maitre coranique a démenti devant la barre. Il fait savoir que pendant les trois discussions qu'il a eues avec Ibrahima Diallo, le "projet" de Matar Diokhané n'a jamais été évoquée. "Peut-être il l'a oublié", semble ironiser le religieux.
Mais la question sur laquelle le procureur a bousculé l'Imam Ndao, c'est son appartenance à la Jamahatou Ibadou Rahmane (JIR). "Il est vrai que j'ai milité dans ce mouvement entre 91 et 96, mais je ne suis plus actif pour des raisons de temps", s'est expliqué l'accusé sans convaincre le procureur. Qui revient à la charge en demandant à l'Imam Ndao s'il n'a pas quitté la JIR suite à des divergences sur des questions relatives au jihad. L'accusé répond qu'il n'a pas l'habitude d'étaler ses divergences avec qui que ce soit. Sentant que leur client est "harcelé", les avocats de la défense volent à son secours et obtiennent gain de cause après quelques secondes d'altercation avec le procureur.
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