Le scandale du Parc des Technologies Numériques (PTN) de Diamniadio prend une tournure judiciaire explosive. Le Pôle judiciaire financier (PJF) a procédé à une vague d’interpellations au cœur du ministère de la Communication, des Télécommunications et du Numérique. En première ligne : Amy Samaké, ex-directrice de la Case des Tout-petits, et Hélène Ndoukité Diouf, actuelle Directrice de l’administration générale et de l’équipement (Dage) du ministère.
Selon les informations publiées par L’Observateur dans son édition du mercredi 17 septembre, les deux hautes responsables ont été arrêtées puis déférées devant le procureur financier. L’affaire concerne un marché public de plusieurs milliards de francs CFA destiné au Parc technologique de Diamniadio, un projet qui aurait été payé mais jamais exécuté.
Une enquête déclenchée par le nouveau régime
À l’origine de ce coup de filet, une mission de vérification interne diligentée par le pouvoir en place. Les conclusions du rapport ont poussé la Section de recherches (SR) à ouvrir une enquête approfondie. Outre les deux figures principales, quatre autres personnes sont également dans le viseur de la justice, précise toujours L’Observateur.
La Dage pointe l’ancien ministre
Devant les enquêteurs, Hélène Ndoukité Diouf aurait tenté de se dédouaner, affirmant n’avoir fait qu’exécuter les instructions de l’ancien ministre, Me Moussa Bocar Thiam, aujourd’hui hors du pays. Une ligne de défense qui pourrait transformer ce dossier en affaire politique retentissante, puisque le maire de Ourossogui et responsable de l’Apr pourrait être directement cité dans les convocations à venir.
Selon les informations publiées par L’Observateur dans son édition du mercredi 17 septembre, les deux hautes responsables ont été arrêtées puis déférées devant le procureur financier. L’affaire concerne un marché public de plusieurs milliards de francs CFA destiné au Parc technologique de Diamniadio, un projet qui aurait été payé mais jamais exécuté.
Une enquête déclenchée par le nouveau régime
À l’origine de ce coup de filet, une mission de vérification interne diligentée par le pouvoir en place. Les conclusions du rapport ont poussé la Section de recherches (SR) à ouvrir une enquête approfondie. Outre les deux figures principales, quatre autres personnes sont également dans le viseur de la justice, précise toujours L’Observateur.
La Dage pointe l’ancien ministre
Devant les enquêteurs, Hélène Ndoukité Diouf aurait tenté de se dédouaner, affirmant n’avoir fait qu’exécuter les instructions de l’ancien ministre, Me Moussa Bocar Thiam, aujourd’hui hors du pays. Une ligne de défense qui pourrait transformer ce dossier en affaire politique retentissante, puisque le maire de Ourossogui et responsable de l’Apr pourrait être directement cité dans les convocations à venir.
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