Lors d’un débat à l’Assemblée nationale, le ministre de la Justice a répondu à Djiby Ciss, qui s’opposait à l’usage de bracelets électroniques pour les accusés de détournement de deniers publics, estimant qu’ils devaient être emprisonnés immédiatement. Le ministre a rappelé que, quelle que soit la situation, “c’est la justice qui met en place ces mesures” et que chaque accusé dispose de droits. Il a expliqué que l’accusé peut se présenter sur certaines infractions et que le procureur de la République peut faire appel si une décision ne lui convient pas. La chambre d’accusation intervient alors pour examiner les divergences entre le procureur et le juge d’instruction, garantissant un équilibre entre la liberté individuelle et les exigences judiciaires.
Le ministre a pris l’exemple de Lat Diop : le juge d’instruction l’avait placé sous bracelet électronique, mais le procureur a fait appel et a saisi la Cour suprême. Il a insisté sur le fait que le bracelet électronique n’est pas une invention du juge, mais une mesure encadrée par la loi et soumise au contrôle des différentes instances judiciaires. Selon lui, ces dispositifs permettent une surveillance efficace tout en respectant les droits des accusés et les procédures légales, notamment lorsque des sommes importantes sont en jeu et que l’accusé n’accepte pas de caution.
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