Attraits à la barre du tribunal correctionnel, les prévenus El H. O. Mbow et O. Guèye sont tous deux poursuivis pour le délit de vol en réunion commis la nuit au préjudice de B. Wade.
Il ressort des débats d’audience que les mis en cause ont agressé le plaignant en lui subtilisant son scooter et quelques gadgets qu’il avait en sa possession. Devant le juge, la victime revient sur les faits.
« Je les ai identifiés avant qu’un témoin des faits ne le confirme. Quand ils agissaient, je les ai très bien regardés.
L’agression s’est déroulée sur le pont près de Dalifort. Après cela, j’ai passé un coup de fil et on m’a demandé plus de détails sur les motos qu’ils avaient. C’est par la suite qu’on m’a orienté avant que je n’appelle mes amis à la rescousse. L’agression s’est déroulée vers 21h. Ils étaient au nombre de 6 motos. C’est lorsque je suis sorti de chez moi à 50 mètres près de Dalifort que j’ai subi l’embuscade de la part du contingent de motos. L’un m’a attaqué avec une pompe à gaz avant de m’arracher mon sac à dos et ma moto », a raconté B. Wade.
Pour leur part, les prévenus démentent.
« Il ne m’a jamais vu avec un groupe de personnes. Nous n’avons agressé personne. Nous nous rendions à Dalifort et nous étions ensemble sur un scooter. C’est mon ami qui conduisait. Un gars nous a interpellé pour le déposer c’est lorsqu’on s’est arrêté que 2 motos nous ont poursuivis avant que l’une ne nous attaque avec une pompe à gaz. Ils nous ont agressés. Le lendemain, je suis parti porter plainte et c’est là que les gendarmes m’ont arrêté », a soutenu El H. O. Mbow.
Pour son compagnon eux aussi ont subi une agression de la part d’un contingent de jeunes conducteurs de moto.
« Nous n’étions que deux (2). Nous ne faisions pas partie du contingent. Ce sont eux qui nous ont poursuivis avant de nous attaquer. Nous partions à Dalifort après avoir quitté le centre ville de Dakar.»
Le plaignant n’a pas varié dans ses déclarations. À l’en croire, les prévenus sont et demeurent ses agresseurs.
« Je les reconnais formellement. C’est eux qui m’ont agressé. Quand on les a arrêtés, l’un a été aidé dans le quartier où ils ont été arrêtés avant de prendre la fuite. Ils n’étaient pas armés, mais ils faisaient partie du contingent qui m’a agressé. Ils étaient au nombre de 6 motos avec une dizaine de gens », a-t-il déclaré.
« On ne m’a jamais arrêté c’est le lendemain lorsque je suis parti porter plainte à la gendarmerie qu’on m’a accusé de faire partie du groupe », a rétorqué El H. O. Mbow.
Le plaignant B. Wade a demandé le reboursement de sa moto, de son téléphone et l’argent qui était dans sa sacoche. Le tout est estimé à 1 250 000 FCFA. Le parquet a demandé l’application de la loi pénale.
La défense a fondé sa plaidoirie sur le défaut d’identification et a plaidé la relaxe de ses clients.
« Le plaignant dit que 6 motos l’ont agressé avec au moins 12 personnes et il arrive à identifier ces 2 personnes à 21h alors qu’il a dit ici que ces agresseurs étaient armés en affirmant aussi que mes clients n’étaient pas armés. En vérité c’est un voleur qui crie au voleur, il vient ici pour battre monnaie », a expliqué l’avocat.
L’affaire a été mise en délibéré au 24 janvier…
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