La cérémonie de clôture du symposium « la démocratie au féminin » s’est tenue, ce samedi 17 mai 2025 au musée des civilisations noires. Pour parler de cette thématique, la Fondation de l’Innovation pour la démocratie a rendu un vibrant hommage à la professeure Fatou Sow, grande figure du féminisme en Afrique. Organisé sur trois jours (du 15 au 17), ce symposium international a vu la participation de beaucoup d’universitaires, chercheurs(es), activistes et militants.
Une occasion pour la grande intellectuelle africaine, Fatou Sow de s’en réjouir mais aussi d’exprimer sa fierté et la reconnaissance des collègues et toute une jeunesse qui pense que le féminisme est important.
La sociologue sénégalaise trouve que le féminisme est important pour comprendre une société, pour mettre en exergue le patriarcat et les conséquences du patriarcat. Dans ses propos, cette dernière a beaucoup apprécié la pluralité des questions d’une critique féministe abordée au cours de ces ateliers tels que le temps, le pouvoir, la santé, la violence. Elle considère que « c’était au filtre du féminisme, de comment le patriarcat qui nous gère, qui gère nos institutions, qui gère nos vies et nos familles constituent une structure qui peut détruire des vies, des aspirations, des manières d’être », s’est-elle prononcée avant d’affirmer qu’il y a ce rapport d’inégalité tellement fort, tellement constant, tellement dangereux dont les gens ne se rendent pas compte mais dont souffrent ceux qui sont des objets d’inégalité.
D’après la professeure, le féminisme est mal perçu parce que les gens ont peur et surtout les hommes car quand on parle du féminisme, on dérange un ordre, l’ordre social qui est établi en ce moment. Or l’ordre social établi en ce moment, ce sont les hommes, c’est la masculinité qui dirige le pays, la société, la famille, la religion. Elle ajoute que le féminisme essaye de montrer, c’est quoi l’égalité, quels en sont les sources, les formes et peut-être les moyens de remettre en question et de trouver des solutions pour que l’inégalité structurelle qui existe dans nos cultures et dans nos religions puissent être remise en question pour être discutée et en changer la forme.
« Les gens ont peur. En fait, il y a une espèce de panique morale qui s’est installée et que nos voix, toutes les voix qu’on envoie à la presse, des violences, on a tué une femme, on a tué une fille, tout ce qui a été dit là entre la pédophilie, les meurtres de jeunes filles, tout ce dont on a discuté, de discuter dans ses termes là, c’est ça le féminisme et ça les gens en ont peur, la peur c’est que l’on change un nom qui est établi mais l’ordre n’est pas établi, l’ordre, il évolue mais avec des gens qui freinent le changement qui mène à l’illégalité parce que aujourd’hui les femmes comme les hommes entrent dans l’éducation, dans le métier, les femmes ça prend plus de temps parce qu’il y a plusieurs obstacles culturels qui sont là, des discriminations qui sont là mais remettent en question cette inégalité. C’est de ça dont les gens ont peur. Alors féministe, c’est vraiment l’épouvantail « moye topando mbiroum gneup ».
Une occasion pour la grande intellectuelle africaine, Fatou Sow de s’en réjouir mais aussi d’exprimer sa fierté et la reconnaissance des collègues et toute une jeunesse qui pense que le féminisme est important.
La sociologue sénégalaise trouve que le féminisme est important pour comprendre une société, pour mettre en exergue le patriarcat et les conséquences du patriarcat. Dans ses propos, cette dernière a beaucoup apprécié la pluralité des questions d’une critique féministe abordée au cours de ces ateliers tels que le temps, le pouvoir, la santé, la violence. Elle considère que « c’était au filtre du féminisme, de comment le patriarcat qui nous gère, qui gère nos institutions, qui gère nos vies et nos familles constituent une structure qui peut détruire des vies, des aspirations, des manières d’être », s’est-elle prononcée avant d’affirmer qu’il y a ce rapport d’inégalité tellement fort, tellement constant, tellement dangereux dont les gens ne se rendent pas compte mais dont souffrent ceux qui sont des objets d’inégalité.
D’après la professeure, le féminisme est mal perçu parce que les gens ont peur et surtout les hommes car quand on parle du féminisme, on dérange un ordre, l’ordre social qui est établi en ce moment. Or l’ordre social établi en ce moment, ce sont les hommes, c’est la masculinité qui dirige le pays, la société, la famille, la religion. Elle ajoute que le féminisme essaye de montrer, c’est quoi l’égalité, quels en sont les sources, les formes et peut-être les moyens de remettre en question et de trouver des solutions pour que l’inégalité structurelle qui existe dans nos cultures et dans nos religions puissent être remise en question pour être discutée et en changer la forme.
« Les gens ont peur. En fait, il y a une espèce de panique morale qui s’est installée et que nos voix, toutes les voix qu’on envoie à la presse, des violences, on a tué une femme, on a tué une fille, tout ce qui a été dit là entre la pédophilie, les meurtres de jeunes filles, tout ce dont on a discuté, de discuter dans ses termes là, c’est ça le féminisme et ça les gens en ont peur, la peur c’est que l’on change un nom qui est établi mais l’ordre n’est pas établi, l’ordre, il évolue mais avec des gens qui freinent le changement qui mène à l’illégalité parce que aujourd’hui les femmes comme les hommes entrent dans l’éducation, dans le métier, les femmes ça prend plus de temps parce qu’il y a plusieurs obstacles culturels qui sont là, des discriminations qui sont là mais remettent en question cette inégalité. C’est de ça dont les gens ont peur. Alors féministe, c’est vraiment l’épouvantail « moye topando mbiroum gneup ».
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