Ndèye Fatou Fall alias Falla Fleur a été jugée ce jeudi 12 octobre 2023 devant la chambre correctionnelle du Tribunal de Grande Instance de Dakar. Poursuivie pour appels à l'insurrection ou actes de nature à compromettre la sécurité publique, provocation directe à un attroupement non armé, l'activiste risque de passer ses trois prochaines années derrière les barreaux.
Née en 1988 et juriste de formation, Falla Fleur a contesté les faits qui lui sont reprochés. Interrogée sur son arrestation, elle déclare avoir suivi les éléments de la Division des investigations criminelles après une convocation que les enquêteurs lui ont servie sans opposition. Concernant les publications sur sa page Facebook, l'activiste a fait savoir qu'elle a dit énormément de choses sur sa page. "Les enquêteurs ont relevé des messages que j'ai postés sur ma page Facebook. Et pour eux, c'est un appel à l'insurrection. Ce qu'ils ont relevé, c'est pourquoi j'ai parlé de gatsa gatsa. Les limiers ont pris les termes "Gatsa-Gatsa" et "Dokh Mbok" pour me coller des motifs", a-t-elle dénoncé.
Pour la militante de Pastef, le Gatsa-Gatsa est un mot wolof qui signifie légitime défense. Selon elle, les messages relevés étaient avant le verdict du premier juin. Puis après, ses réseaux ont été truqués. (Le gatsa-gatsa n'est pas une injure mais plutôt de la légitime défense. C'était le mot du moment. Je ne suis pas patriote parce que je suis membre du parti Pastef. Je le suis parce que j'aime mon pays. Dans cette page, je publie à la fois mes affaires artistiques et autres", s'est-elle défendue...
Née en 1988 et juriste de formation, Falla Fleur a contesté les faits qui lui sont reprochés. Interrogée sur son arrestation, elle déclare avoir suivi les éléments de la Division des investigations criminelles après une convocation que les enquêteurs lui ont servie sans opposition. Concernant les publications sur sa page Facebook, l'activiste a fait savoir qu'elle a dit énormément de choses sur sa page. "Les enquêteurs ont relevé des messages que j'ai postés sur ma page Facebook. Et pour eux, c'est un appel à l'insurrection. Ce qu'ils ont relevé, c'est pourquoi j'ai parlé de gatsa gatsa. Les limiers ont pris les termes "Gatsa-Gatsa" et "Dokh Mbok" pour me coller des motifs", a-t-elle dénoncé.
Pour la militante de Pastef, le Gatsa-Gatsa est un mot wolof qui signifie légitime défense. Selon elle, les messages relevés étaient avant le verdict du premier juin. Puis après, ses réseaux ont été truqués. (Le gatsa-gatsa n'est pas une injure mais plutôt de la légitime défense. C'était le mot du moment. Je ne suis pas patriote parce que je suis membre du parti Pastef. Je le suis parce que j'aime mon pays. Dans cette page, je publie à la fois mes affaires artistiques et autres", s'est-elle défendue...
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