« On peut tout faire virtuellement sauf le Hajj » (Abdoul aziz kébé, D.G au pèlerinage)


La délégation générale au pèlerinage (DGP) a tenu un point de presse cet après-midi du mardi 15 Juin. Une rencontre qui fait suite à la décision des autorités saoudiennes concernant le pèlerinage à la Mecque de cette année. 

Pour la deuxième fois consécutive, les autorités saoudiennes, sous la contrainte de la pandémie, ont décidé de réserver le pèlerinage aux seuls résidents en Arabie Saoudite. Une mesure que la délégation générale au pèlerinage après analyse juridique dit comprendre « parfaitement ».

Au Sénégal, l'État s’est toujours mobilisé depuis les indépendances à nos jours, pour soutenir, encadrer et assister ses pèlerins. Malgré tous les efforts consentis, force est de constater qu’il y a des contingences que l’homme ne maîtrise pas. Il en a été ainsi avec la pandémie à coronavirus par rapport à la faisabilité du hajj.

Dans ce sens, la DGP avait entamé des concertations avec les organisateurs privés et avait dégagé un certain nombre d’hypothèses possibles pour cette année 2021 en sus des réunions téléphoniques avec le consul du Sénégal à Djeddah, le Dr Aboubakr Sarr avant que l’accès au pèlerinage ne soit refusé aux étrangers.

Ce point de presse est l’occasion pour Abdoul Aziz Kébé, Délégué Général au pèlerinage, de revenir sur l’essentiel des décisions prises par la DGP avec les responsables des associations regroupant des voyagistes. Ceci implique fortement l’élaboration et l’exécution d’un plan de communication dans le but d’éclairer l’opinion, d’apaiser et de rassurer les pèlerins.

Mais aussi la mise en place d’un dispositif, d’alerte, d’assistance pour que les acteurs du hajj, organisateurs comme pèlerins se retrouvent dans une dynamique où les intérêts et droits de chacun ne soient spoliés cela impliquant le respect des instructions de l’État consistant à ne pas encaisser l’argent des pèlerins. Et pour ceux qui l’avaient fait de rembourser à la demande du concerné.

Le sieur Kébé dans cette mouvance, marqué par l’utilisation de l’électronique est obligé de regretter le fait qu’ « On peut tout faire virtuellement sauf le hajj ».

Enfin, la DGP ayant bonne lecture de la décision des autorités saoudiennes, exhorte les acteurs (candidats au pèlerinage et les compatriotes) à s’y conformer de bon cœur en leur qualité de croyant tout en espérant retourner à la Mecque avec une meilleure organisation, dans une sécurité parfaite...
Mardi 15 Juin 2021




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