Les habitants de Ngathie Peulhs, un village de la commune de Ngathie Naoudé, sont descendus dans la rue ce samedi pour réclamer l'accès à l'électricité et à une structure sanitaire.
Portant des brassards rouges, les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol face à des conditions de vie qu'ils jugent inacceptables sans ces services essentiels.
Un quotidien marqué par les difficultés
Yacine Diallo, une habitante, a témoigné des défis quotidiens : "Nous, particulièrement les femmes, sommes obligées de faire des kilomètres pour charger nos téléphones, pour moudre le mil. Pendant la période de Tabaski, nous étions obligées d'aller jusqu'à Ngathie Naoudé pour trouver des tailleurs. À cela s'ajoutent l'insécurité, le vol de bétail, les agressions, tout ça à cause du manque d'électricité."
La situation sanitaire est également critique : "Nous n'avons pas un poste de santé. Beaucoup de femmes accouchent sur les charrettes. Pour se soigner, nous sommes obligés de faire 5 km pour rallier Ngathie ou prendre une charrette pour aller jusqu'à Kahone", a-t-elle déploré.
Une proximité avec les infrastructures existantes
Selon Yacine Diallo, la ligne haute tension se trouve à moins d'un kilomètre de Ngathie Peulhs et la centrale électrique de Kahone à moins de 20 kilomètres. "C'est désolant que Ngathie Peulhs ne puisse pas avoir d'électricité", a-t-elle affirmé, exprimant l'incompréhension des habitants face à cette situation.
La marche, qui a mobilisé toutes les couches sociales de la localité, a servi de tribune pour mettre en lumière les nombreuses problématiques engendrées par le manque d'électricité.
Portant des brassards rouges, les manifestants ont exprimé leur ras-le-bol face à des conditions de vie qu'ils jugent inacceptables sans ces services essentiels.
Un quotidien marqué par les difficultés
Yacine Diallo, une habitante, a témoigné des défis quotidiens : "Nous, particulièrement les femmes, sommes obligées de faire des kilomètres pour charger nos téléphones, pour moudre le mil. Pendant la période de Tabaski, nous étions obligées d'aller jusqu'à Ngathie Naoudé pour trouver des tailleurs. À cela s'ajoutent l'insécurité, le vol de bétail, les agressions, tout ça à cause du manque d'électricité."
La situation sanitaire est également critique : "Nous n'avons pas un poste de santé. Beaucoup de femmes accouchent sur les charrettes. Pour se soigner, nous sommes obligés de faire 5 km pour rallier Ngathie ou prendre une charrette pour aller jusqu'à Kahone", a-t-elle déploré.
Une proximité avec les infrastructures existantes
Selon Yacine Diallo, la ligne haute tension se trouve à moins d'un kilomètre de Ngathie Peulhs et la centrale électrique de Kahone à moins de 20 kilomètres. "C'est désolant que Ngathie Peulhs ne puisse pas avoir d'électricité", a-t-elle affirmé, exprimant l'incompréhension des habitants face à cette situation.
La marche, qui a mobilisé toutes les couches sociales de la localité, a servi de tribune pour mettre en lumière les nombreuses problématiques engendrées par le manque d'électricité.
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