Si l’on se fie aux propos de Malick Sy, le Secrétaire confédéral chargé des questions migration à la CNTS, aujourd’hui le Sénégal ne dispose d'aucune politique de migration mais plutôt d’un plan technique de politique migratoire, qui peine toujours à être mis en œuvre comme cela se doit.
« Au Sénégal, il n'existe pas une politique de migration. Ce qui a existé, c'est l'élaboration, l'adoption au Plan technique d'une politique migratoire, qui depuis des années traîne dans les terroirs. Qu'est-ce qui fait que politiquement et différemment aux autres États qui se sont dotés de cet instrument qui donne une vision stratégique de la gouvernance de la migration, qu'est-ce qui fait qu'au Sénégal on n’ait pas encore adopté politiquement ce document ? On a adopté mais on n’applique pas. C'est dramatique ! », regrette le Secrétaire confédéral chargé des questions migratoires à la CNTS.
En plus de ces manquements, le syndicaliste constate également pour le regretter, que le gouvernement sénégalais n’ait pas impliqué les acteurs de la société civile, les syndicats en particuliers dans le processus de mise en œuvre de ce pacte mondial sur la migration. Toutefois, Malick Sy précise que ce pacte n’a aucun caractère contraignant qui peut forcer les États à appliquer les dispositions contenues dans le document final.
« Nous avons senti que dans le processus de mise en œuvre comme d'ailleurs dans le processus antérieur de consultation, le gouvernement sénégalais n'a pas réellement de manière stratégique impliqué les acteurs de la société civile en particulier les syndicats aux grands moments pour voir comment améliorer la gouvernance de la migration.
Le pacte mondial n'a aucun caractère contraignant, mais il a une valeur morale. Comme conséquences au cœur du pacte se trouve la nécessité de dialoguer. Si parmi tous les acteurs concernés par ce dialogue, une des parties manque à ce processus de dialogue, la conséquence c'est que la gouvernance va avoir des problèmes », a précisé le Secrétaire confédéral chargé des questions migratoires à la CNTS. Malick Sy s’exprimait à l’occasion de l’atelier pour la mise en œuvre effective du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ouvert ce 29 Décembre à Dakar.
Pour rappel, le pacte mondial pour la migration a été adopté en 2018 à Marrakech au Maroc à l’occasion de la conférence intergouvernementale tenue dans ce sens. Ce pacte comprend 23 objectifs avec pour chacun un catalogue d’actions possibles, comme rendre les filières de migration accessibles et plus souples, faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants et réduire les délais de traitement des demandes de permis pour les autorisations de travail ordinaires entre autres…
« Au Sénégal, il n'existe pas une politique de migration. Ce qui a existé, c'est l'élaboration, l'adoption au Plan technique d'une politique migratoire, qui depuis des années traîne dans les terroirs. Qu'est-ce qui fait que politiquement et différemment aux autres États qui se sont dotés de cet instrument qui donne une vision stratégique de la gouvernance de la migration, qu'est-ce qui fait qu'au Sénégal on n’ait pas encore adopté politiquement ce document ? On a adopté mais on n’applique pas. C'est dramatique ! », regrette le Secrétaire confédéral chargé des questions migratoires à la CNTS.
En plus de ces manquements, le syndicaliste constate également pour le regretter, que le gouvernement sénégalais n’ait pas impliqué les acteurs de la société civile, les syndicats en particuliers dans le processus de mise en œuvre de ce pacte mondial sur la migration. Toutefois, Malick Sy précise que ce pacte n’a aucun caractère contraignant qui peut forcer les États à appliquer les dispositions contenues dans le document final.
« Nous avons senti que dans le processus de mise en œuvre comme d'ailleurs dans le processus antérieur de consultation, le gouvernement sénégalais n'a pas réellement de manière stratégique impliqué les acteurs de la société civile en particulier les syndicats aux grands moments pour voir comment améliorer la gouvernance de la migration.
Le pacte mondial n'a aucun caractère contraignant, mais il a une valeur morale. Comme conséquences au cœur du pacte se trouve la nécessité de dialoguer. Si parmi tous les acteurs concernés par ce dialogue, une des parties manque à ce processus de dialogue, la conséquence c'est que la gouvernance va avoir des problèmes », a précisé le Secrétaire confédéral chargé des questions migratoires à la CNTS. Malick Sy s’exprimait à l’occasion de l’atelier pour la mise en œuvre effective du pacte mondial pour des migrations sûres, ordonnées et régulières ouvert ce 29 Décembre à Dakar.
Pour rappel, le pacte mondial pour la migration a été adopté en 2018 à Marrakech au Maroc à l’occasion de la conférence intergouvernementale tenue dans ce sens. Ce pacte comprend 23 objectifs avec pour chacun un catalogue d’actions possibles, comme rendre les filières de migration accessibles et plus souples, faciliter l’accès aux procédures de regroupement familial des migrants et réduire les délais de traitement des demandes de permis pour les autorisations de travail ordinaires entre autres…
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