Le ministère des mines et de la géologie a réuni ce Mardi 5 mars 2024, les exploitants des carrières, les transporteurs, les administrations en charge des mines et l'ensemble des parties prenantes autour d'un atelier de partage sous le thème, "Etat des lieux et diagnostic du secteur des carrières au Sénégal".
Selon le secrétaire général du ministère, Ibrahima Guèye, qui a présidé la cérémonie, ce rapport permettra d'élaborer une stratégie qui pourrait permettre d'optimiser les exploitations qui sont dans le sous secteur et accompagner les grands travaux de l'État. "Comme vous le savez, le PSE durant ces deux premières phases, a engendré beaucoup de travaux. Et surtout aussi la politique de logements sociaux et la montée en croissance des infrastructures nous ont valu une pression sur les matériaux de construction", a exposé le secrétaire comme justification du contexte. Et d'ajouter, "Aujourd'hui, nous nous sommes réunis avec les différents acteurs en vue de faire un diagnostic exhaustif de la situation pour pouvoir déceler toutes les contraintes et les difficultés majeures qui empêchent ce sous-secteur de répondre de façon convenable à la demande des grands travaux", a expliqué Ibrahima Guèye lors de la cérémonie qui s'est déroulée à Diamniadio.
Par ailleurs, l'exploitation des carrières présente de nombreux défis tels que les impacts sur l'environnement avec la poussière, les vibrations, la perte de terre agricole, les litiges fonciers, entre autres. "Les matériaux de construction sont épuisables. Donc, en terme de durabilité, il faudrait penser à une utilisation beaucoup plus rationnelle pour réfléchir à des matériaux de substitution qui pourront permettre de prendre le relais comme par exemple pour le sable", dit-il, nourrissant l'espoir que cet atelier serve de premier palier pour permettre d'identifier les performances qui sont déjà réalisées mais également d'analyser les contraintes majeures en vue d'y apporter les réponses adéquates.
Par ailleurs, l'exploitation des carrières présente de nombreux défis tels que les impacts sur l'environnement avec la poussière, les vibrations, la perte de terre agricole, les litiges fonciers, entre autres. "Les matériaux de construction sont épuisables. Donc, en terme de durabilité, il faudrait penser à une utilisation beaucoup plus rationnelle pour réfléchir à des matériaux de substitution qui pourront permettre de prendre le relais comme par exemple pour le sable", dit-il, nourrissant l'espoir que cet atelier serve de premier palier pour permettre d'identifier les performances qui sont déjà réalisées mais également d'analyser les contraintes majeures en vue d'y apporter les réponses adéquates.
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