Malgré la souplesse du réquisitoire du Procureur à l'endroit de son client, Me Mame Gningue veut quand même faire son travail : plaider. L'avocat joue cependant la carte de la prudence car il sait que le réquisitoire du procureur ne lie pas le président de la chambre. Et les affaires Ibrahima Ly et Assane Kamara l'ont suffisamment prouvé. En effet, pour le premier, le représentant du ministère public avait requis les travaux forcés à perpétuité, mais l'accusé Ly a écopé de 15 ans de travaux forcés. Pour sa part, Assane Kamara a été acquitté alors que le parquet avait demandé 5 ans.
Conscient des prérogatives des uns et des autres, Me Mame Gningue a revêtu sa toge et n'entend pas se fier au réquisitoire de Aly Ciré Ndiaye. L'avocat s'étonne qu'il n'y ait rien dans le dossier qui explique la présence de son client dans la salle. Si, ce n'est sa proximité avec l'Imam Ndao. Et encore faudrait-il que connaitre le religieux de Kaolack soit une infraction. En tout cas, pas à la connaissance de l'avocat. “Est-ce que c’est un crime de connaitre Imam Ndao ? Est-ce que c’est un crime de connaitre Saliou Ndiaye ?”, interroge-t-il le tribunal. Pour chacun des griefs reprochés à son client par l'accusation, l'avocat a apporté un contre-argument pour prouver sa non-pertinence. L'avocat en est arrivé à la conclusion selon laquelle, le dossier a été géré avec amateurisme.
Ibrahima Hanne est poursuivi pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, actes de terrorisme par menace ou complot, blanchiment de capitaux, financement du terrorisme et apologie du terrorisme. Après l'arrestation de l'Imam Ndao, il aurait envoyé des sms dans lesquels il évoquait l'imminence d'attaques sur le sol sénégalais. Mais devant la chambre criminelle, l'accusé qui revendique son amitié avec Imam Ndao a nié avoir eu une telle attitude. Ibrahima Hanne a fait savoir au tribunal qu'il a envoyé ces messages à ses connaissances pour leur demander de prier pour Imam Ndao et non pour inciter à la violence.
Conscient des prérogatives des uns et des autres, Me Mame Gningue a revêtu sa toge et n'entend pas se fier au réquisitoire de Aly Ciré Ndiaye. L'avocat s'étonne qu'il n'y ait rien dans le dossier qui explique la présence de son client dans la salle. Si, ce n'est sa proximité avec l'Imam Ndao. Et encore faudrait-il que connaitre le religieux de Kaolack soit une infraction. En tout cas, pas à la connaissance de l'avocat. “Est-ce que c’est un crime de connaitre Imam Ndao ? Est-ce que c’est un crime de connaitre Saliou Ndiaye ?”, interroge-t-il le tribunal. Pour chacun des griefs reprochés à son client par l'accusation, l'avocat a apporté un contre-argument pour prouver sa non-pertinence. L'avocat en est arrivé à la conclusion selon laquelle, le dossier a été géré avec amateurisme.
Ibrahima Hanne est poursuivi pour actes de terrorisme par association de malfaiteurs, actes de terrorisme par menace ou complot, blanchiment de capitaux, financement du terrorisme et apologie du terrorisme. Après l'arrestation de l'Imam Ndao, il aurait envoyé des sms dans lesquels il évoquait l'imminence d'attaques sur le sol sénégalais. Mais devant la chambre criminelle, l'accusé qui revendique son amitié avec Imam Ndao a nié avoir eu une telle attitude. Ibrahima Hanne a fait savoir au tribunal qu'il a envoyé ces messages à ses connaissances pour leur demander de prier pour Imam Ndao et non pour inciter à la violence.
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