Samba Gaye vit toujours en banlieue parisienne, malgré un état de santé dégradant. Son nom a fait le tour du monde. De Dakar à Abu Dhabi en passant par Paris, Bamako, Bangui, Abidjan, Kinshasha et Malabo, Samba Gaye, alias Concorde La Fayette, a fait fantasmer. Sa vie toute rose a nourri la légende pendant plusieurs décennies. Ce richissime homme d’affaires mauritanien, surnommé Concorde Lafayette du fait de sa fortune qu’il distribuait au luxueux palace Concorde, a fait courir les paparazzis, au début des années 90. Chefs d’État, dignitaires, personnalités de haut rang, et autres artistes, ont tous bénéficié de ses largesses et louaient sa grande générosité.
Pour la petite histoire, l’ancien président zaïrois, Mobutu Sese Seko le comparait à un demi-dieu. Sa fortune estimée, à l’époque, à plus de 20 milliards de f CFA était dépensée dans les joailleries de luxe et dans des cérémonies de prestige. Au fil des années, le petit empire financier de Samba Gaye s’est écroulé comme un château de cartes et son état de santé s’est beaucoup dégradé. Aujourd’hui, alité, abandonné par ses proches, l’homme d’affaires mauritanien, ruiné et désemparé est reclus à Évreux (banlieue parisienne). Il loge actuellement sous le toit de Mme Debo Diaw, une femme d’affaires très connectée à Paris. Selon nos investigations, après plusieurs internements à l’hôpital Bicêtre Kremlin, les autorités hospitalières françaises ont exigé de l’homme d’affaires une caution de 15 000 euros pour s’y faire soigner, puisque ne bénéficiant de couverture maladie indigène. Sa prétendue mort à Rufisque (banlieue dakaroise), distillée hier lundi via les médias, a été vite démentie par des sources proches de l’homme d’affaires, jointes par Les Afriques.
Les Afriques
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