Macky Sall lors de la réunion d’urgence sur la gestion des inondations : « Si les choses ne marchent pas, on a besoin de savoir la situation… les gens ont habité dans des zones non aedificandi avec des complicités administratives ou territoriales »


Le Chef de l’État a présidé ce matin au Palais de la République, une réunion d’urgence sur la gestion des inondations avec tous les services de l’État concernés. Lors de cette réunion, il s’est agi d’évaluer le dispositif national de prévention et de gestion des inondations déployées jusque-là. Surtout après les fortes pluies qui se sont abattues dans la nuit du 14 au 15 Août dernier et hier 19 Août. 

86,6 mm et hier 29,3mm de pluie sont tombées…

Selon Sahite Fall, Préfet de Keur Massar, qui faisait la situation dans ce nouveau Département, les pluies tombées dans la nuit du 14 au 15 Août (près de 86, 6 mm) et hier 19 Août (29,3mm) n’ont pas aidé les choses. « C’est ce qui fait qu' à l’intérieur des quartiers ont voit l’eau qui est présente », a indiqué l’administrateur territorial.

Le Gouvernement, a fait savoir le Chef de l’État, a
quand même déployé pour cet hivernage un dispositif opérationnel d’une trentaine de pompages fonctionnels. Il a indiqué aux acteurs que si les choses ne marchaient pas, il y a un besoin de savoir exactement quelle est la situation réelle pour que des mesures soient prises le temps que les infrastructures nouvelles soient fonctionnelles.

Cependant, a dit le Chef de l’État, les efforts consentis par le Gouvernement depuis 2012 dans le cadre du programme décennal de lutte contre les inondations,  ont assuré une meilleure résilience dans nombre de communes et quartiers où des ouvrages ont été réalisés. Il a cité les quartiers de Ouest Foire ou Dalifort, Bambey, Touba ou Kaolack.


Élargir le dispositif de pompage à Keur Massar

Keur Massar malgré le plan Orsec déployé l’année dernière est sous les eaux encore cette année. Le Chef de l’État lors de la réunion d’urgence, a invité le Gouvernement à élargir le dispositif de pompage. Dans la plupart des cas, a-t-il aussi regretté, les gens ont habité dans des zones non aedificandi avec des complicités administratives ou territoriales. « Voilà pourquoi j’insiste au niveau des autorités territoriales sur la nécessité pour les services de l'État et les collectivités de respecter les règles d’aménagement et les documents de planification spatiale et d’occupation du sol afin de prévenir des cas d’inondations sur le territoire national... »
Vendredi 20 Août 2021




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