Monsieur le Président, l’actualité récente est marquée par une situation terriblement injuste, en ce qu’elle touche la frange la plus désarmée de notre pays, les enfants. C’est le lieu de féliciter le COSYDEP d’avoir joué un rôle d’alerteur pour mettre tous les sénégalais devant leurs responsabilités. Chaque année, des milliers d’élèves sénégalais sont rayés des listes quand ils arrivent aux classes d’examen (entrée en sixième, Bfem et Bac).
Monsieur le Président, comment peut on concevoir accueillir un enfant dans nos écoles, après les tribulations de l’inscription, et le priver de l’examen après 7 années de scolarité ? Il ya là une situation totalement ubuesque.
En effet, le plus injuste dans cette situation est que l’enfant qui se bat tant bien que mal pour arriver aux classes d’examen se voit sanctionné d’une double peine : celle d’être victime de l’irresponsabilité ou de l’insouciance de ses parents, et celle d’une violation de son droit à l’éducation par l’Etat à travers le rejet de son dossier par les services des ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Monsieur le Président, le drame est aussi lié au fait que plus de 90% de ces enfants victimes sont issus de familles démunies et résident dans les zones rurales. Vous avez fait de la non discrimination et de l’équité un choix dans vos politiques. Il est temps de réhabiliter ces milliers de jeunes défavorisés dont le seul tort est de naitre dans des zones laissées pour compte depuis les indépendances et de parents illettrés ou pauvres.
Monsieur le Président, 53000 enfants attendent et espèrent d’être rétablis dans leur droit le plus élémentaire : celui de disposer d’une pièce d’état- civil pour exister simplement et vivre leur citoyenneté.
Veuillez croire à ma très haute considération
Adama Sow
journaliste
Monsieur le Président, comment peut on concevoir accueillir un enfant dans nos écoles, après les tribulations de l’inscription, et le priver de l’examen après 7 années de scolarité ? Il ya là une situation totalement ubuesque.
En effet, le plus injuste dans cette situation est que l’enfant qui se bat tant bien que mal pour arriver aux classes d’examen se voit sanctionné d’une double peine : celle d’être victime de l’irresponsabilité ou de l’insouciance de ses parents, et celle d’une violation de son droit à l’éducation par l’Etat à travers le rejet de son dossier par les services des ministères de l’éducation et de l’enseignement supérieur.
Monsieur le Président, le drame est aussi lié au fait que plus de 90% de ces enfants victimes sont issus de familles démunies et résident dans les zones rurales. Vous avez fait de la non discrimination et de l’équité un choix dans vos politiques. Il est temps de réhabiliter ces milliers de jeunes défavorisés dont le seul tort est de naitre dans des zones laissées pour compte depuis les indépendances et de parents illettrés ou pauvres.
Monsieur le Président, 53000 enfants attendent et espèrent d’être rétablis dans leur droit le plus élémentaire : celui de disposer d’une pièce d’état- civil pour exister simplement et vivre leur citoyenneté.
Veuillez croire à ma très haute considération
Adama Sow
journaliste
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