Le cadre unitaire des syndicats de la Poste réagit : « l’État n’a pas intérêt à ce que 4. 300 agents aillent en banqueroute… Il vaut mieux pérenniser ces emplois » (Amadou Dème)


La Poste étant actuellement confrontée à des remous sectoriels, le cadre unitaire des syndicats de la boîte a décidé de monter au créneau pour sauver les meubles. Ce qui a motivé le point de presse des agents postiers  tenu en ce début de semaine.  

En effet, à la suite de plusieurs rencontres avec les autorités étatiques pour faire le plaidoyer des problèmes de la Poste, à savoir, les arriérés de paiement par l'Etat de la rémunération du Service Public Postal depuis plusieurs années dont le cumul est aujourd'hui estimé à 30 milliards de francs CFA ; l'accumulation de créances de la Poste vis-à-vis de l'État, notamment celles au titre des bourses de sécurité familiale dont le montant est estimé à environ 35 milliards de francs CFA, l'absence d'accompagnement de l'État en terme de financement pour investissement ou pour appui à l'exploitation ; la mesure unilatérale de rupture de la garantie du Trésor en matière de compense ; l'impact Négatif des effets de la Covid-19 sur les activités et principalement le courrier National et International ; la non prise en charge des préoccupations des Postiers dans le programme de résilience économique et sociale force Covid-19 ; le manque de volonté de la Délégation de la Solidarité Nationale d'éponger la dette de 35 Milliards déjà préfinancée par La Poste pour les bourses de Solidarité Nationale ; les lenteurs de l'État sur la régularisation des arriérés de versement d'un montant de 30 Milliards dans la rémunération du Service Public ; sans oublier la concurrence déloyale et le refus de I'ARTP de réguler le Secteur.

Ainsi, vu toutes ces frustrations auxquelles ces agents postaux sont confrontés, ils exigent de l'État des immédiats à leurs doléances et sollicitent une audience sans intermédiaire avec le président de la République.  
Lundi 21 Juin 2021




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