Dans le cadre de la préparation de la campagne de commercialisation de l’anacarde et la réorganisation du secteur, un comité régional de développement (crd) spécial a été tenu à Kolda ce mardi 18 février sous la présidence du ministre du commerce, Aminata Assome Diatta.
La ministre du commerce, concernant ce crd spécial, s’est ainsi exprimé : « je me réjouis de présider ce matin à Kolda ce crd spécial préparatoire à la campagne de commercialisation de l’anacarde. Ces rencontres initiées par mon département dans les principales régions productives d’anacarde, nous offre l’occasion d’échanger avec les acteurs sur les préoccupations qui tournent autour de cette filière. Elles nous permettent d’évaluer et d’identifier ensemble les contraintes et de proposer des solutions structurantes. »
La filière anacarde participe aujourd’hui, à la lutte contre le chômage, l’émigration clandestine et la pauvreté avec l’installation de petites et moyennes entreprises dans la région. Cette campagne de commercialisation de l’anacarde concurrence sérieusement celles du coton et de l’arachide.
Revenant sur la loi statuant l’interdiction de l’exportation, elle précise : « il me plaît de rappeler ici que la décision portant interdiction de l’exportation de l’anacarde par la voie terrestre a permis d’avoir des statistiques fiables sur notre production.. Grace à cette mesure, les deux dernières années (2018/19) de campagnes ont été réussies dans beaucoup de plans. » Et de lister les résultats de cette loi : « les quantités expédiées à partir du port de Ziguinchor ont connu une hausse considérable passant de moins de 32.000 tonnes en 2018 à plus de 50.000 tonnes en 2019 pour un chiffre d’affaires de 27 milliards de f CFA. Il est donc temps de s’orienter résolument vers une meilleure organisation des acteurs de la filière. »
Boubacar Konta, président du cadre régional des acteurs de la filière anacarde et du collège national des commerçants du Sénégal d’avancer : « il faut noter que la filière anacarde a eu depuis 2017 une mesure d’interdiction d’exportation par voie terrestre. Il y a beaucoup de contradiction sur le prix de la commercialisation puisque nous ne maîtrisons pas cette question. C’est pourquoi depuis 2017, on voit le prix du « cajou » chuter, mais ceci n’est pas dû à la mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre. D’ailleurs, je reviens d’Abidjan d’une réunion de world cajou convention et nous sommes parvenus difficilement à trouver un prix en maintenant celui de l’an passé», confiera-t-il.
La ministre du commerce, concernant ce crd spécial, s’est ainsi exprimé : « je me réjouis de présider ce matin à Kolda ce crd spécial préparatoire à la campagne de commercialisation de l’anacarde. Ces rencontres initiées par mon département dans les principales régions productives d’anacarde, nous offre l’occasion d’échanger avec les acteurs sur les préoccupations qui tournent autour de cette filière. Elles nous permettent d’évaluer et d’identifier ensemble les contraintes et de proposer des solutions structurantes. »
La filière anacarde participe aujourd’hui, à la lutte contre le chômage, l’émigration clandestine et la pauvreté avec l’installation de petites et moyennes entreprises dans la région. Cette campagne de commercialisation de l’anacarde concurrence sérieusement celles du coton et de l’arachide.
Revenant sur la loi statuant l’interdiction de l’exportation, elle précise : « il me plaît de rappeler ici que la décision portant interdiction de l’exportation de l’anacarde par la voie terrestre a permis d’avoir des statistiques fiables sur notre production.. Grace à cette mesure, les deux dernières années (2018/19) de campagnes ont été réussies dans beaucoup de plans. » Et de lister les résultats de cette loi : « les quantités expédiées à partir du port de Ziguinchor ont connu une hausse considérable passant de moins de 32.000 tonnes en 2018 à plus de 50.000 tonnes en 2019 pour un chiffre d’affaires de 27 milliards de f CFA. Il est donc temps de s’orienter résolument vers une meilleure organisation des acteurs de la filière. »
Boubacar Konta, président du cadre régional des acteurs de la filière anacarde et du collège national des commerçants du Sénégal d’avancer : « il faut noter que la filière anacarde a eu depuis 2017 une mesure d’interdiction d’exportation par voie terrestre. Il y a beaucoup de contradiction sur le prix de la commercialisation puisque nous ne maîtrisons pas cette question. C’est pourquoi depuis 2017, on voit le prix du « cajou » chuter, mais ceci n’est pas dû à la mesure d’interdiction de l’exportation par voie terrestre. D’ailleurs, je reviens d’Abidjan d’une réunion de world cajou convention et nous sommes parvenus difficilement à trouver un prix en maintenant celui de l’an passé», confiera-t-il.
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