Alors que les préparatifs s'intensifient pour les prochains examens nationaux, la région de Kaffrine fait face à un défi de taille : 1632 candidats ne disposent pas encore de pièces d'état civil. Cette situation a été soulignée lors du Comité régional de développement (CRD) récemment tenu à Kaffrine, axé sur l'organisation du Baccalauréat, du Brevet de Fin d'Études Moyennes (BFEM) et du Certificat de Fin d'Études Élémentaires (CFEE).
La région de Kaffrine s'apprête à présenter 7 524 candidats au CFEE, 4 347 au BFEM et 3 789 au Baccalauréat.
Selon Mamadou Niang, Inspecteur d'Académie de Kaffrine, tous les départements de la région sont concernés par cette problématique. Il a détaillé la répartition : 421 candidats à Birkilane, 511 à Kaffrine, 470 à Koungheul et 230 à Malem Hodar, totalisant ainsi 1 632 élèves.
« Il y a un processus pour la régularisation de ces candidats sans pièce d'état civil. Ce processus est amorcé avec les autorités administratives en relation avec les autorités des tribunaux, » a expliqué Mamadou Niang. Il a toutefois souligné une difficulté majeure : « C'est vrai qu'il y a une difficulté qu'il faudra prendre en charge. C'est qu'il n'y a pas de gratuité pour tous les frais. Il y a des frais d'un montant de 5 600 FCFA que les parents doivent prendre en charge. Pour certains, il y a des partenaires qui ont pris l'engagement d'accompagner les IEF (Inspections de l'Éducation et de la Formation). Mais pour d'autres, on n'a pas encore de solution, » a-t-il déclaré.
Cette situation soulève des inquiétudes quant à la participation de ces milliers d'élèves aux épreuves nationales, si leurs dossiers ne sont pas régularisés à temps.
Par Fallou Galass Sylla
La région de Kaffrine s'apprête à présenter 7 524 candidats au CFEE, 4 347 au BFEM et 3 789 au Baccalauréat.
Selon Mamadou Niang, Inspecteur d'Académie de Kaffrine, tous les départements de la région sont concernés par cette problématique. Il a détaillé la répartition : 421 candidats à Birkilane, 511 à Kaffrine, 470 à Koungheul et 230 à Malem Hodar, totalisant ainsi 1 632 élèves.
« Il y a un processus pour la régularisation de ces candidats sans pièce d'état civil. Ce processus est amorcé avec les autorités administratives en relation avec les autorités des tribunaux, » a expliqué Mamadou Niang. Il a toutefois souligné une difficulté majeure : « C'est vrai qu'il y a une difficulté qu'il faudra prendre en charge. C'est qu'il n'y a pas de gratuité pour tous les frais. Il y a des frais d'un montant de 5 600 FCFA que les parents doivent prendre en charge. Pour certains, il y a des partenaires qui ont pris l'engagement d'accompagner les IEF (Inspections de l'Éducation et de la Formation). Mais pour d'autres, on n'a pas encore de solution, » a-t-il déclaré.
Cette situation soulève des inquiétudes quant à la participation de ces milliers d'élèves aux épreuves nationales, si leurs dossiers ne sont pas régularisés à temps.
Par Fallou Galass Sylla
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