Rapports entre Donald Trump et les sénégalais d'Amérique
« La présidence des USA, c’est un des postes les plus importants pour le monde entier, notamment la communauté sénégalaise. Celle de New York vit cette élection avec beaucoup d’intérêt. Nous avons été parmi les premières communautés à avoir des clashs avec Donald Trump. Dans le passé, la 5e avenue était l’une des parties où la nôtre pouvait vendre ses produits. A l’époque, il était le président de la communauté des marchands. Et il tenait des discours incendiaires, disant qu’il était prêt à payer le billet d’avion une fois que la police aura attrapé un Sénégalais. Pour vous dire que nous avons déjà vécu avec lui ce que la communauté musulmane, les Mexicains et autres minorités sont en train d’endurer. De plus, Donald Trump n’a occupé aucun poste administratif ou politique. On le présente comme un homme d’affaires mais il faut préciser que sa carrière est jalonnée de banqueroutes.»
L’implication de la communauté dans la politique
«Cette fois-ci, la communauté sénégalaise a été dans le vif du sujet. Cela veut dire qu’il y a une force électorale, ce qui nous permettra de constituer une force, de négocier avec les élus. C’est de bonne guerre car quand les Sénégalais ont vu qu’un fils de l’Afrique (Barack Obama), en tout cas celui dont le père vient du Kenya être élu président, ils se sont dit qu’ils devraient s’intéresser à la politique. D’où leur implication dans les affaires politiques. Avant, c’était plutôt la politique au Sénégal voire en Afrique. Nous avons ainsi senti l’intérêt sur l’éducation des enfants qui, plus tard, pourront être dans le bureau ovale.»
Le lobbying
«Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une association apolitique. Même en tant qu’association vieille de plus de 30 ans, avec 5000 membres, il fallait explorer tous les créneaux pour constituer une force. Aux USA, le lobbying est très important. Et nous constituons un bloc électoral très important. Le Congressman qui représente le District de Harlem a gagné l’élection avec moins de 500 voix. Or, il y a 1500 Sénégalais qui votent à Harlem. Si nous nous étions levés plus tôt, on pouvait faire pencher la balance.»
L’émigration
«Nous fondons un peu notre fierté en décrivant notre organisation comme regroupant toutes les casquettes : des professeurs d’université, des médecins, des avocats mais aussi des gens qui occupent une petite table dans les coins de la rue. Au départ, elle était bâtie autour de la solidarité des membres. On est en train de travailler pour mettre en place l’association des Sénégalais de la deuxième génération. Nous voulons l’utiliser pour bâtir un outil d’excellence. Cela commence par un encadrement au niveau scolaire.»
« La présidence des USA, c’est un des postes les plus importants pour le monde entier, notamment la communauté sénégalaise. Celle de New York vit cette élection avec beaucoup d’intérêt. Nous avons été parmi les premières communautés à avoir des clashs avec Donald Trump. Dans le passé, la 5e avenue était l’une des parties où la nôtre pouvait vendre ses produits. A l’époque, il était le président de la communauté des marchands. Et il tenait des discours incendiaires, disant qu’il était prêt à payer le billet d’avion une fois que la police aura attrapé un Sénégalais. Pour vous dire que nous avons déjà vécu avec lui ce que la communauté musulmane, les Mexicains et autres minorités sont en train d’endurer. De plus, Donald Trump n’a occupé aucun poste administratif ou politique. On le présente comme un homme d’affaires mais il faut préciser que sa carrière est jalonnée de banqueroutes.»
L’implication de la communauté dans la politique
«Cette fois-ci, la communauté sénégalaise a été dans le vif du sujet. Cela veut dire qu’il y a une force électorale, ce qui nous permettra de constituer une force, de négocier avec les élus. C’est de bonne guerre car quand les Sénégalais ont vu qu’un fils de l’Afrique (Barack Obama), en tout cas celui dont le père vient du Kenya être élu président, ils se sont dit qu’ils devraient s’intéresser à la politique. D’où leur implication dans les affaires politiques. Avant, c’était plutôt la politique au Sénégal voire en Afrique. Nous avons ainsi senti l’intérêt sur l’éducation des enfants qui, plus tard, pourront être dans le bureau ovale.»
Le lobbying
«Nous sommes conscients qu’il s’agit d’une association apolitique. Même en tant qu’association vieille de plus de 30 ans, avec 5000 membres, il fallait explorer tous les créneaux pour constituer une force. Aux USA, le lobbying est très important. Et nous constituons un bloc électoral très important. Le Congressman qui représente le District de Harlem a gagné l’élection avec moins de 500 voix. Or, il y a 1500 Sénégalais qui votent à Harlem. Si nous nous étions levés plus tôt, on pouvait faire pencher la balance.»
L’émigration
«Nous fondons un peu notre fierté en décrivant notre organisation comme regroupant toutes les casquettes : des professeurs d’université, des médecins, des avocats mais aussi des gens qui occupent une petite table dans les coins de la rue. Au départ, elle était bâtie autour de la solidarité des membres. On est en train de travailler pour mettre en place l’association des Sénégalais de la deuxième génération. Nous voulons l’utiliser pour bâtir un outil d’excellence. Cela commence par un encadrement au niveau scolaire.»
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