En conférence de presse, ce 23 mai, les meuniers et industriels du Sénégal ont alerté sur les difficultés d’approvisionnement du blé permettant de disposer de farine pour la production du pain dans le pays.
Regroupés autour de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), les professionnels de la farine ont renseigné sur la flambée des prix du produit qui prend des proportions inquiétantes au niveau mondial à cause du conflit russo-ukrainien et dont les répercussions commencent à se faire ressentir au niveau national. L’AMIS qui invite l’État au respect de ses engagements vis-à-vis des industriels avertit sur les conséquences de pénurie si rien n’est fait.
« Depuis l’éclatement du conflit en mars 2022, les coûts de référence du blé (325 euros la tonne) ayant permis la fixation du prix de la farine à 19 200FCFA le sac de 50 kilogrammes sont devenus obsolètes (…) l’État avait pris l’engagement de compenser dans la limite de 180.000 tonnes le surcoût supporté par les Meuniers et industriels à compter du 1er mars pour stabiliser le prix du pain. À ce jour, ces dispositifs de subvention du pouvoir d’achat, voulus par l’État ont généré une dette de 10 976 431 000FCFA au profit des Meuniers et industriels », a renseigné le président de l’AMIS, Claude Demba Diop qui rappelle l’urgence de payer cette redevance pour pouvoir faire face à la crise que connaît la filière.
« Si l’État fait le choix de la subvention à l’importation, il est impératif d’apporter les ressources financières permettant d’approvisionner notre pays. À défaut, la cessation d’approvisionnement en blé risque de provoquer l’arrêt des unités de production », a-t-il expliqué...
Regroupés autour de l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS), les professionnels de la farine ont renseigné sur la flambée des prix du produit qui prend des proportions inquiétantes au niveau mondial à cause du conflit russo-ukrainien et dont les répercussions commencent à se faire ressentir au niveau national. L’AMIS qui invite l’État au respect de ses engagements vis-à-vis des industriels avertit sur les conséquences de pénurie si rien n’est fait.
« Depuis l’éclatement du conflit en mars 2022, les coûts de référence du blé (325 euros la tonne) ayant permis la fixation du prix de la farine à 19 200FCFA le sac de 50 kilogrammes sont devenus obsolètes (…) l’État avait pris l’engagement de compenser dans la limite de 180.000 tonnes le surcoût supporté par les Meuniers et industriels à compter du 1er mars pour stabiliser le prix du pain. À ce jour, ces dispositifs de subvention du pouvoir d’achat, voulus par l’État ont généré une dette de 10 976 431 000FCFA au profit des Meuniers et industriels », a renseigné le président de l’AMIS, Claude Demba Diop qui rappelle l’urgence de payer cette redevance pour pouvoir faire face à la crise que connaît la filière.
« Si l’État fait le choix de la subvention à l’importation, il est impératif d’apporter les ressources financières permettant d’approvisionner notre pays. À défaut, la cessation d’approvisionnement en blé risque de provoquer l’arrêt des unités de production », a-t-il expliqué...
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