C'est scandaleux de voir des sénégalais huer la personne qui incarne la plus haute Institution du pays, sur un territoire étranger, devant des médias étrangers. Aucune ambition ne doit justifier un tel comportement incongru. Cette attitude, à travers laquelle transparaît un défaut de patriotisme criant, est en porte-à-faux avec notre culture et les enseignements de nos différentes religions.Ces dernières recommandent toutes,le respect à l’endroit d’un souverain.Nous avons appris que Dieu ordonna au Prophète Moussa (PSL)de « parler gentiment » avec le Pharaon d’Egypte.En outre, ceux qui aspirent au pouvoir doivent méditer le Verset 26, Sourate 3 (Al Imrân), du Coran («Ô mon Dieu, Souverain suprême ! Tu donnes le pouvoir à qui Tu veux et Tu l’enlèves à qui Tu veux ! Tu honores qui Tu veux et Tu abaisses qui Tu veux ! Tu détiens le Bien et Ta puissance n’a point de limite »)! L’enseignement que nous pouvons tirer de ce Verset, c’est : respecter un Dépositaire de pouvoir est un acte de foi face à la volonté divine.
Une opposition forte et crédibleest un pilier essentiel d’une démocratie. Mais savons-nous ce qui fait la valeur d’une opposition politique ? Je ne pense pas que de vielles méthodes réactionnaires soient appropriées dans le contexte du Sénégal. Parfois, nous avons l’impression que le peuple sénégalais a dépassé ses hommes politiques cantonnés sur des méthodes et revendications désuètes.Les exemples à souhait ne peuvent être égrainés sur cet article.
L’absence d’un réel débat politique cristallisent les positions, chasse ceux qui ont droit à la parole et laissent le champ libreaux espritsmalveillants, dépourvus de lumière et de science, guidés uniquement par la satisfaction de leur ego.
Les politiciens ont, depuis le président Abdou DIOUF, cette fâcheuse tendance à huer leur Président en terre étrangère. Ceci est à bannir, si nous aspironsà être une nation respectée et respectable.
Honte à nous ! Il n'est nullement besoin d'étaler nos affaires internes devant les autres. Mais hélas, nos mentalités sont toujours bousculées par les réflexes d'un individu colonisé. Nous pensons toujours que nos problèmes doivent être réglés par le colon. Penser que votre salut est entre les mains de l’autre est un pire complexe d’infériorité, un aveu d’échec paralysant.Une classe politique qui a une telle mentalité n'est pas en mesure de comprendre les enjeux et défis de développement du continent africain.Le problème du Sénégal se règle au Sénégal, par les sénégalais.
En pensant faire mal au président de la République, ces personnes se ridiculisent devant les toubabs et portent atteinte, avec ignorance, à l'image de toute une nation.
Quand je suis en désaccord avec un Gouvernement de mon pays, l'esprit patriotique et républicain m'impose de préserver l'image de mon pays.
Un citoyen sénégalais qui hue son président de la République, hors du territoire national,c’est vraiment le comble de la carence.
Momath Talla NDAO
Géographe, Urbaniste, Aménagiste
Adresse : Kaffrine
momathtalla@yahoo.fr
Une opposition forte et crédibleest un pilier essentiel d’une démocratie. Mais savons-nous ce qui fait la valeur d’une opposition politique ? Je ne pense pas que de vielles méthodes réactionnaires soient appropriées dans le contexte du Sénégal. Parfois, nous avons l’impression que le peuple sénégalais a dépassé ses hommes politiques cantonnés sur des méthodes et revendications désuètes.Les exemples à souhait ne peuvent être égrainés sur cet article.
L’absence d’un réel débat politique cristallisent les positions, chasse ceux qui ont droit à la parole et laissent le champ libreaux espritsmalveillants, dépourvus de lumière et de science, guidés uniquement par la satisfaction de leur ego.
Les politiciens ont, depuis le président Abdou DIOUF, cette fâcheuse tendance à huer leur Président en terre étrangère. Ceci est à bannir, si nous aspironsà être une nation respectée et respectable.
Honte à nous ! Il n'est nullement besoin d'étaler nos affaires internes devant les autres. Mais hélas, nos mentalités sont toujours bousculées par les réflexes d'un individu colonisé. Nous pensons toujours que nos problèmes doivent être réglés par le colon. Penser que votre salut est entre les mains de l’autre est un pire complexe d’infériorité, un aveu d’échec paralysant.Une classe politique qui a une telle mentalité n'est pas en mesure de comprendre les enjeux et défis de développement du continent africain.Le problème du Sénégal se règle au Sénégal, par les sénégalais.
En pensant faire mal au président de la République, ces personnes se ridiculisent devant les toubabs et portent atteinte, avec ignorance, à l'image de toute une nation.
Quand je suis en désaccord avec un Gouvernement de mon pays, l'esprit patriotique et républicain m'impose de préserver l'image de mon pays.
Un citoyen sénégalais qui hue son président de la République, hors du territoire national,c’est vraiment le comble de la carence.
Momath Talla NDAO
Géographe, Urbaniste, Aménagiste
Adresse : Kaffrine
momathtalla@yahoo.fr
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