À la suite du génocide commis par la milice terroriste des Forces de Soutien Rapide (FSR) le dimanche 26 octobre 2025, l’Ambassadeur de la République du Soudan, Abdelghani Elnaim Awad Al Karim Abdallah, a fait face à la presse pour se prononcer sur la situation. En conférence de presse, il est revenu sur les détails de cette tragédie du 21e siècle qui a eu lieu dans la ville d’El Fasher.
D’après lui, cette invasion coloniale étrangère, menée par une milice terroriste et armée, a été financée par les autorités des Émirats Arabes Unis. Il indique qu’ils ont fait venir des mercenaires de la République de Colombie et d’autres pays au Soudan pour combattre aux côtés de la milice et entraîner les enfants aux tactiques de guerre. À l’en croire, le Soudan compte 50 millions d’habitants et regorge de riches ressources humaines et naturelles, notamment des terres agricoles fertiles traversées par les trois fleuves qui forment le grand Nil.
De plus, le Soudan abrite le plus grand projet agricole de coton en Afrique. À cela s’ajoute qu’il produit 80 % de la gomme arabique mondiale, sans compter le pétrole, le gaz et d’autres minéraux précieux tels que l’or, l’uranium et le cobalt, entre autres.
Selon ses dires, ces attaques font suite à une tentative de coup d’État (le 15 avril 2023). La situation s’est transformée en une guerre contre le peuple soudanais (destruction de vastes zones de la capitale Khartoum, meurtres, viols, pillages, vols, destruction d’institutions sanitaires et éducatives, de sources d’eau et d’électricité, de fermes, d’usines, du patrimoine culturel, de momies et d’archives). Les membres de cette milice ont eu recours à la tactique de la terre brûlée, poursuivant cette approche au Darfour dans les États d’Eljazira, de Sennar, du Nil Blanc et du Nil Bleu. Cela avait conduit le gouvernement soudanais à tenter d'empêcher ces grandes tragédies humanitaires en signant un accord avec la milice à Djeddah, le 20 mai 2023, pour mettre fin aux hostilités. Cependant, la milice n’a pas respecté cet accord et a poursuivi ses attaques contre les citoyens et leurs biens, les chassant de leurs maisons. Après cela, le 13 juin 2024, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2736 pour exiger de la milice qu’elle mette fin à son siège de la ville d’El Fasher, ce qui a eu pour conséquence un génocide et la mort de milliers d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades.
C’est pourquoi l’Ambassadeur a lancé un appel à la responsabilité des organisations internationales (telles les Nations Unies) et des organisations régionales (comme l’Union Africaine et la Ligue des États Arabes). Il a également appelé à faire pression sur le gouvernement des Émirats Arabes Unis afin qu’il cesse d’armer et de financer la milice, de lui fournir des mercenaires et une couverture politique. Il en est de même pour les autres pays qui autorisent le passage d’armes, de l’or soudanais et de mercenaires.
Toutefois, il demande que le gouvernement soudanais soit soutenu dans ses efforts pour la mise en œuvre d'une feuille de route visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité. Pour cela, les milices doivent déposer les armes, répondre à l’appel à la paix et cesser de s’en prendre aux civils. Il doit y avoir une période de transition qui aboutira à des élections démocratiques et transparentes. Car « les Soudanais n’accepteront en aucun cas un gouvernement qui leur serait imposé de l’extérieur, encore moins que leurs ressources soient volées », dit-il.
D’après lui, cette invasion coloniale étrangère, menée par une milice terroriste et armée, a été financée par les autorités des Émirats Arabes Unis. Il indique qu’ils ont fait venir des mercenaires de la République de Colombie et d’autres pays au Soudan pour combattre aux côtés de la milice et entraîner les enfants aux tactiques de guerre. À l’en croire, le Soudan compte 50 millions d’habitants et regorge de riches ressources humaines et naturelles, notamment des terres agricoles fertiles traversées par les trois fleuves qui forment le grand Nil.
De plus, le Soudan abrite le plus grand projet agricole de coton en Afrique. À cela s’ajoute qu’il produit 80 % de la gomme arabique mondiale, sans compter le pétrole, le gaz et d’autres minéraux précieux tels que l’or, l’uranium et le cobalt, entre autres.
Selon ses dires, ces attaques font suite à une tentative de coup d’État (le 15 avril 2023). La situation s’est transformée en une guerre contre le peuple soudanais (destruction de vastes zones de la capitale Khartoum, meurtres, viols, pillages, vols, destruction d’institutions sanitaires et éducatives, de sources d’eau et d’électricité, de fermes, d’usines, du patrimoine culturel, de momies et d’archives). Les membres de cette milice ont eu recours à la tactique de la terre brûlée, poursuivant cette approche au Darfour dans les États d’Eljazira, de Sennar, du Nil Blanc et du Nil Bleu. Cela avait conduit le gouvernement soudanais à tenter d'empêcher ces grandes tragédies humanitaires en signant un accord avec la milice à Djeddah, le 20 mai 2023, pour mettre fin aux hostilités. Cependant, la milice n’a pas respecté cet accord et a poursuivi ses attaques contre les citoyens et leurs biens, les chassant de leurs maisons. Après cela, le 13 juin 2024, le Conseil de Sécurité des Nations Unies a adopté la résolution 2736 pour exiger de la milice qu’elle mette fin à son siège de la ville d’El Fasher, ce qui a eu pour conséquence un génocide et la mort de milliers d’enfants, de femmes, de personnes âgées et de malades.
C’est pourquoi l’Ambassadeur a lancé un appel à la responsabilité des organisations internationales (telles les Nations Unies) et des organisations régionales (comme l’Union Africaine et la Ligue des États Arabes). Il a également appelé à faire pression sur le gouvernement des Émirats Arabes Unis afin qu’il cesse d’armer et de financer la milice, de lui fournir des mercenaires et une couverture politique. Il en est de même pour les autres pays qui autorisent le passage d’armes, de l’or soudanais et de mercenaires.
Toutefois, il demande que le gouvernement soudanais soit soutenu dans ses efforts pour la mise en œuvre d'une feuille de route visant à instaurer la paix, la sécurité et la stabilité. Pour cela, les milices doivent déposer les armes, répondre à l’appel à la paix et cesser de s’en prendre aux civils. Il doit y avoir une période de transition qui aboutira à des élections démocratiques et transparentes. Car « les Soudanais n’accepteront en aucun cas un gouvernement qui leur serait imposé de l’extérieur, encore moins que leurs ressources soient volées », dit-il.
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