Les efforts du Sénégal pour digitaliser son système judiciaire se sont rapprochés de la réalité le 16 juillet, lorsque des membres du groupe « Transformation digitale » de l’Équipe pays des Nations Unies ont visité le nouveau mini centre de données et l’antenne assurant la liaison en faisceau hertzien (FH) du Palais de justice de Pikine Guédiawaye avec Dakar.
Cette visite laisse penser qu’une plateforme d’e‑justice pilote – financée par le Fonds commun pour les Objectifs de développement durable (Fonds ODD) et mise en œuvre par quatre agences des Nations Unies : l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et ONU Femmes – pourrait entrer en service dès septembre à Guédiawaye, puis être étendue à l’ensemble des juridictions de Dakar à la réouverture des cours et tribunaux en octobre, offrant aux citoyens la possibilité de demander des documents administratifs ou judiciaires, de suivre leurs affaires et, à terme, de régler les frais électroniquement.
« Lorsque la plateforme judiciaire aura atteint sa vitesse de croisière, les Sénégalais pourront solliciter depuis leur domicile les documents essentiels », a expliqué M. Ousseynou Guèye, directeur de la Dématérialisation et de l’Automatisation au ministère de la Justice, lors d’une visite guidée pour les responsables onusiens. « C’est précisément ce que le Président Bassirou Diomaye Faye entend par dématérialisation des procédures judiciaires. »
Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a déjà le système sur ses propres ordinateurs. « Nous avons trouvé énormément de monde au niveau du tribunal », ajoutera le directeur de la dématérialisation et de l’automatisation qui estime que « l’enjeu majeur, c’est de réduire le temps de la justice par rapport à cette dématérialisation » en permettant aux citoyens de faire leurs démarches à distance. La plateforme décongestionnera également les guichets physiques et réduira les délais de traitement en justice.
Cette visite laisse penser qu’une plateforme d’e‑justice pilote – financée par le Fonds commun pour les Objectifs de développement durable (Fonds ODD) et mise en œuvre par quatre agences des Nations Unies : l’Union internationale des télécommunications (UIT), le Programme des Nations Unies pour le développement (PNUD), le Bureau des Nations Unies pour les services d’appui aux projets (UNOPS) et ONU Femmes – pourrait entrer en service dès septembre à Guédiawaye, puis être étendue à l’ensemble des juridictions de Dakar à la réouverture des cours et tribunaux en octobre, offrant aux citoyens la possibilité de demander des documents administratifs ou judiciaires, de suivre leurs affaires et, à terme, de régler les frais électroniquement.
« Lorsque la plateforme judiciaire aura atteint sa vitesse de croisière, les Sénégalais pourront solliciter depuis leur domicile les documents essentiels », a expliqué M. Ousseynou Guèye, directeur de la Dématérialisation et de l’Automatisation au ministère de la Justice, lors d’une visite guidée pour les responsables onusiens. « C’est précisément ce que le Président Bassirou Diomaye Faye entend par dématérialisation des procédures judiciaires. »
Le tribunal de Pikine-Guédiawaye a déjà le système sur ses propres ordinateurs. « Nous avons trouvé énormément de monde au niveau du tribunal », ajoutera le directeur de la dématérialisation et de l’automatisation qui estime que « l’enjeu majeur, c’est de réduire le temps de la justice par rapport à cette dématérialisation » en permettant aux citoyens de faire leurs démarches à distance. La plateforme décongestionnera également les guichets physiques et réduira les délais de traitement en justice.
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