Les malheureux propriétaires des maisons détruites, devenus très radicaux, sont venus intimer l’ordre aux agents de sécurité de vider leur surface, objet de contentieux devant les juridictions de ce pays. Devant le refus des agents de sécurité d’obtempérer, une bagarre a alors éclaté entre les deux parties.
Selon Ousmane Thiam, Dit Oudiou, porte-parole des propriétaires des maisons détruites, cette bagarre est légitime vu la façon dont ils ont été dépouillés de leur maison, sans aucune mesure d’accompagnement. «Nous n’allons pas accepter qu’après avoir démoli plus de 253 maisons que le promoteur envoie des agents, pour sécuriser la zone. Et nous profitons de cette occasion, pour interpeller les autorités compétentes, pour leur dire de prendre au sérieux cette affaire qui est pendante devant la justice. Nous allons rencontrer le ministre de l’Urbanisme pour lui faire part de la situation», s’est-il insurgé. M. Thiam d’ajouter, devant une foule de victimes surexcitées, que le responsable de la vente des terrains aux sinistrés, impliqué au premier chef dans cette affaire, était en prison pour association de malfaiteurs et faux usage de faux. C’est tout récemment qu’il a été libéré. Ce dernier était même à la rencontre pour prêter main forte aux protestataires. «Ces terrains appartiennent à notre famille léboue. Je suis en possession du bail, qui atteste que ces maisons détruites ont été licitement vendues aux victimes. Le promoteur qui a construit la cité Gadaye 1 est de la famille Diop, qui lui avait vendu une partie du terrain. Et les 9 ha qui restent ne lui appartiennent pas. D‘ailleurs, il n’est même pas en possession d’un bail qui le prouve ni d’un acte de vente», témoigne-t-il, tout en brandissant des documents. «Si la justice n’avait pas cru en mes paroles ni aux preuves que je détenais, lors de mon jugement, c’est sûr que je ne serais pas libre aujourd’hui», a-t-il encore ajouté.
Du côté des veuves, elles étaient une cinquantaine à pleurer à chaudes larmes. L’une d’elles répondant au nom de Gana Sow, de lancer un appel au chef de l’Etat, afin qu’il puisse prendre au sérieux cette affaire, car elles se sentent humiliées. «Nos familles sont disloquées», scandaient les femmes.
Le député Bouga Zaly, qui est venu rendre visite aux victimes, a condamné cette décision de détruire les maisons, tout en assurant aux victimes leur soutien en tant que députés du Peuple.
Le Quotidien
Selon Ousmane Thiam, Dit Oudiou, porte-parole des propriétaires des maisons détruites, cette bagarre est légitime vu la façon dont ils ont été dépouillés de leur maison, sans aucune mesure d’accompagnement. «Nous n’allons pas accepter qu’après avoir démoli plus de 253 maisons que le promoteur envoie des agents, pour sécuriser la zone. Et nous profitons de cette occasion, pour interpeller les autorités compétentes, pour leur dire de prendre au sérieux cette affaire qui est pendante devant la justice. Nous allons rencontrer le ministre de l’Urbanisme pour lui faire part de la situation», s’est-il insurgé. M. Thiam d’ajouter, devant une foule de victimes surexcitées, que le responsable de la vente des terrains aux sinistrés, impliqué au premier chef dans cette affaire, était en prison pour association de malfaiteurs et faux usage de faux. C’est tout récemment qu’il a été libéré. Ce dernier était même à la rencontre pour prêter main forte aux protestataires. «Ces terrains appartiennent à notre famille léboue. Je suis en possession du bail, qui atteste que ces maisons détruites ont été licitement vendues aux victimes. Le promoteur qui a construit la cité Gadaye 1 est de la famille Diop, qui lui avait vendu une partie du terrain. Et les 9 ha qui restent ne lui appartiennent pas. D‘ailleurs, il n’est même pas en possession d’un bail qui le prouve ni d’un acte de vente», témoigne-t-il, tout en brandissant des documents. «Si la justice n’avait pas cru en mes paroles ni aux preuves que je détenais, lors de mon jugement, c’est sûr que je ne serais pas libre aujourd’hui», a-t-il encore ajouté.
Du côté des veuves, elles étaient une cinquantaine à pleurer à chaudes larmes. L’une d’elles répondant au nom de Gana Sow, de lancer un appel au chef de l’Etat, afin qu’il puisse prendre au sérieux cette affaire, car elles se sentent humiliées. «Nos familles sont disloquées», scandaient les femmes.
Le député Bouga Zaly, qui est venu rendre visite aux victimes, a condamné cette décision de détruire les maisons, tout en assurant aux victimes leur soutien en tant que députés du Peuple.
Le Quotidien
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