DAKARACTU.COM Dans la mythologie grecque, les Danaïdes sont les 50 filles du Roi Danaüs. Elles accompagnent leur père à Argos quand il fuit ses neveux, les cinquante fils de son frère Egyptos. Après avoir proposé une réconciliation, elles épousent leurs cousins et les mettent à mort le soir même des noces sous l'ordre de leur père. Les Danaïdes sont
condamnées, aux Enfers, à remplir sans fin un tonneau sans fond. Les Danaïdes sont jugées et précipitées dans le Tartare, condamnées à remplir éternellement des jarres percées. Ce châtiment est resté célèbre par l'expression du "Tonneau des Danaïdes", qui désigne une tâche absurde, sans fin ou impossible.
Le chat échaudé craignant l'eau froide, l'évocation de cette légende grecque se justifie, au vu de ce que nous avons su déjà faire de telles sommes, il n'y a pas encre 10 ans, c'est-à-dire "RIEN" !!!! Près de 3000 milliards, en plus des 2000 de la Chine se déversent sur le Sénégal, en espérant que ce ne soit pas sur Ndoumbélane... On se comprend...Pourquoi faire ? Aujourd'hui, on peut constater que les pré-requis ne sont pas encore posés et ils conditionnent la réussite d'un programme si ambitieux et déterminant pour l'avenir de nos enfants qui auront eux, à rembourser ces sommes astronomiques, lesquelles quand on les évoque, au lieu de nous terrifier, nous enthousiasment. C'est louche non ?
Le Sénégal a vécu durant 15 jours au rythme du fameux "Club de Paris". "Pourquoi 15 jours et non 2 ?", me direz-vous ? Le buzz c'était "le Club de Paris", mis à toutes les sauces depuis 15 jours par tout ce que Dakar comptait de happy few, tous, et surtout n'importe lesquels de nos hommes politiques, et d'affaires. Il fallait en être, absolument, et cette importante séquence de notre future vie nationale, fut transformée, comme d'habitude en énorme chahut, illisible, parce brouillé dans la désinvolture et la futilité, que notre folklore finit toujours par imposer. Avait-on besoin d'aller à 400 pour expliquer ce que nous comptions faire avec cet argent ? Que font dans un tel environnement des griots, des députés, des encartés
politiques, des "hommes d'affaires" rois des coups et des marchés à prendre ?
Un tel programme qui avait lors de sa conception donné lieu à quelques controverses, n'aurait-il pas dû être auparavant disséqué par nos députés, pour vérifier que de tels prêts, qui seront remboursés par des jeunes d'aujourd'hui, sont levés pour réaliser les bonnes conditions d'existence qui mènent justement à l'émergence ?
Près de la moitié des sommes évoquées concernent les infrastructures, c'est bien, surtout pour ceux qui vont s'accaparer des marchés. A-t-on mis l'accent sur l'agriculture qui va conditionner notre indépendance alimentaire, ou sur l'éducation et la formation, qui vont garantir l'emploi ? A-t-on décidé que ces plans tirés sur la Comète devaient être réalisés par une jeunesse mieux formée, citoyenne, éduquée et patriote, et qu'il fallait mettre le paquet sur une jeunesse instruite et en bonne santé ? Comment va-t-on remettre les sénégalais au travail, et surtout dans les champs ? Comment va-t-on persuader ce jeune homme ou cette jeune fille qu'ils peuvent retourner dans leurs villages, où les attendent des vrais projets de développement , ce qui leur éviterait de passer leur vie à être pourchassés par ceux qui rêvent naturellement et très justement d'avoir des trottoirs et des rues dignes d'une capitale ?
Comment va-t-on faire croire au jeune homme amoureux d'une jeune fille, que pour espérer l'épouser, il ne se sentira pas condamné à prendre les "pirogues de notre plus dramatique échec" ? Ces choses ne se sont pas lues entres les lignes de ce PSE.
La seule information qui transpirait de ce document, était d'ordre sonore ! C'était le bruit enivrant du tiroir caisse... Surtout parce que de telles sommes peuvent donner le tournis, et l'urgence de les dépenser mener à des tentatives de prestidigitation... On se comprend...
On comprend mieux l'euphorie de la cohorte de suiveurs qui a accompagné le Président Macky Sall, lequel, il faut l'en féliciter, a éconduit tous les demandeurs d'audiences, fort marris que leurs lobbyings divers et peut-être coûteux, on se comprend... n'aient pas connu de suites positives. Bien vu, Président. Les Sénégalais vous disent : "Vous aurez fort à faire, et c'est de votre responsabilité de devenir le Président qui l'a fait !! " He did it !!! Quel slogan de campagne pour 2017 !!! Ne laissez pas les flagorneurs et les enthousiastes vous détourner de ceux auxquels ce challenge fait peur,
quand ils réalisent le boulot à abattre... Ce sont eux vos vrais amis qui veulent que votre PSE soit enfin rempli de la chair de votre "Yonnu Yokkuté".
Macky Sall leur donne de l'espoir lorsqu'il déclare : "Je serai sans états d'âme pour ceux qui ne suivront pas". Ce sont les propos d'un homme résolu. A lui de devenir "l'Homme d'Etat", celui qui agit pour des générations futures, et de ne pas se laisser réduire à "l'Homme Politique" celui qui n'agit que pour sa réélection.
Sinon nous continuerons à nous lamenter en observant cette Calebasse des Danaïdes, que décidément nous ne savons remplir que de paroles... Faut s'atteler à boucher les trous de la Calebasse. C'est le plus dur et c'est la mission de Macky Sall. Le reste sera un jeu d'enfant pour toute une nouvelle génération qui pourra soupirer d'aise et dire avec reconnaissance : "He did it !!!"... Préférer que l'argent "re-circule", serait désespérant et suicidaire.
condamnées, aux Enfers, à remplir sans fin un tonneau sans fond. Les Danaïdes sont jugées et précipitées dans le Tartare, condamnées à remplir éternellement des jarres percées. Ce châtiment est resté célèbre par l'expression du "Tonneau des Danaïdes", qui désigne une tâche absurde, sans fin ou impossible.
Le chat échaudé craignant l'eau froide, l'évocation de cette légende grecque se justifie, au vu de ce que nous avons su déjà faire de telles sommes, il n'y a pas encre 10 ans, c'est-à-dire "RIEN" !!!! Près de 3000 milliards, en plus des 2000 de la Chine se déversent sur le Sénégal, en espérant que ce ne soit pas sur Ndoumbélane... On se comprend...Pourquoi faire ? Aujourd'hui, on peut constater que les pré-requis ne sont pas encore posés et ils conditionnent la réussite d'un programme si ambitieux et déterminant pour l'avenir de nos enfants qui auront eux, à rembourser ces sommes astronomiques, lesquelles quand on les évoque, au lieu de nous terrifier, nous enthousiasment. C'est louche non ?
Le Sénégal a vécu durant 15 jours au rythme du fameux "Club de Paris". "Pourquoi 15 jours et non 2 ?", me direz-vous ? Le buzz c'était "le Club de Paris", mis à toutes les sauces depuis 15 jours par tout ce que Dakar comptait de happy few, tous, et surtout n'importe lesquels de nos hommes politiques, et d'affaires. Il fallait en être, absolument, et cette importante séquence de notre future vie nationale, fut transformée, comme d'habitude en énorme chahut, illisible, parce brouillé dans la désinvolture et la futilité, que notre folklore finit toujours par imposer. Avait-on besoin d'aller à 400 pour expliquer ce que nous comptions faire avec cet argent ? Que font dans un tel environnement des griots, des députés, des encartés
politiques, des "hommes d'affaires" rois des coups et des marchés à prendre ?
Un tel programme qui avait lors de sa conception donné lieu à quelques controverses, n'aurait-il pas dû être auparavant disséqué par nos députés, pour vérifier que de tels prêts, qui seront remboursés par des jeunes d'aujourd'hui, sont levés pour réaliser les bonnes conditions d'existence qui mènent justement à l'émergence ?
Près de la moitié des sommes évoquées concernent les infrastructures, c'est bien, surtout pour ceux qui vont s'accaparer des marchés. A-t-on mis l'accent sur l'agriculture qui va conditionner notre indépendance alimentaire, ou sur l'éducation et la formation, qui vont garantir l'emploi ? A-t-on décidé que ces plans tirés sur la Comète devaient être réalisés par une jeunesse mieux formée, citoyenne, éduquée et patriote, et qu'il fallait mettre le paquet sur une jeunesse instruite et en bonne santé ? Comment va-t-on remettre les sénégalais au travail, et surtout dans les champs ? Comment va-t-on persuader ce jeune homme ou cette jeune fille qu'ils peuvent retourner dans leurs villages, où les attendent des vrais projets de développement , ce qui leur éviterait de passer leur vie à être pourchassés par ceux qui rêvent naturellement et très justement d'avoir des trottoirs et des rues dignes d'une capitale ?
Comment va-t-on faire croire au jeune homme amoureux d'une jeune fille, que pour espérer l'épouser, il ne se sentira pas condamné à prendre les "pirogues de notre plus dramatique échec" ? Ces choses ne se sont pas lues entres les lignes de ce PSE.
La seule information qui transpirait de ce document, était d'ordre sonore ! C'était le bruit enivrant du tiroir caisse... Surtout parce que de telles sommes peuvent donner le tournis, et l'urgence de les dépenser mener à des tentatives de prestidigitation... On se comprend...
On comprend mieux l'euphorie de la cohorte de suiveurs qui a accompagné le Président Macky Sall, lequel, il faut l'en féliciter, a éconduit tous les demandeurs d'audiences, fort marris que leurs lobbyings divers et peut-être coûteux, on se comprend... n'aient pas connu de suites positives. Bien vu, Président. Les Sénégalais vous disent : "Vous aurez fort à faire, et c'est de votre responsabilité de devenir le Président qui l'a fait !! " He did it !!! Quel slogan de campagne pour 2017 !!! Ne laissez pas les flagorneurs et les enthousiastes vous détourner de ceux auxquels ce challenge fait peur,
quand ils réalisent le boulot à abattre... Ce sont eux vos vrais amis qui veulent que votre PSE soit enfin rempli de la chair de votre "Yonnu Yokkuté".
Macky Sall leur donne de l'espoir lorsqu'il déclare : "Je serai sans états d'âme pour ceux qui ne suivront pas". Ce sont les propos d'un homme résolu. A lui de devenir "l'Homme d'Etat", celui qui agit pour des générations futures, et de ne pas se laisser réduire à "l'Homme Politique" celui qui n'agit que pour sa réélection.
Sinon nous continuerons à nous lamenter en observant cette Calebasse des Danaïdes, que décidément nous ne savons remplir que de paroles... Faut s'atteler à boucher les trous de la Calebasse. C'est le plus dur et c'est la mission de Macky Sall. Le reste sera un jeu d'enfant pour toute une nouvelle génération qui pourra soupirer d'aise et dire avec reconnaissance : "He did it !!!"... Préférer que l'argent "re-circule", serait désespérant et suicidaire.
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