Bignona – Une semaine d’horreur dans une auberge : une jeune femme déficiente mentale séquestrée et transformée en objet sexuel

Une affaire glaçante secoue Bignona. M. F. Diatta, 24 ans, atteinte de déficience mentale, a été séquestrée pendant sept jours dans une auberge où elle a subi des sévices sexuels répétés. Son calvaire n’a pris fin que grâce à la vigilance d’un proche de sa famille.


À Bignona, l’indignation est à son comble après la découverte d’un cas d’exploitation sexuelle d’une personne vulnérable d’une rare cruauté.

Selon les informations recueillies, M. F. Diatta, une jeune femme de 24 ans en situation de déficience mentale, a été retenue captive pendant une semaine dans une auberge de la commune et soumise à des rapports sexuels forcés par un homme d’une trentaine d’années.
 

 Une disparition mystérieuse qui vire au cauchemar

 

Tout a commencé par la disparition inquiétante de M. F. Diatta. Sa famille, dévastée, a lancé des recherches tous azimuts, multipliant battues, annonces, publications sur les réseaux sociaux et même séances de voyance pour retrouver leur fille.

Pendant ce temps, la victime était séquestrée dans une chambre d’auberge, soumise à des actes sexuels répétés par son bourreau.
 

Sa réapparition après sept jours avait d’abord été saluée dans le quartier Maguiline Saint-Étienne, sans que les riverains ne soupçonnent l’horreur qu’elle venait de vivre.
 

 Une découverte fortuite qui change tout

 

Le drame a été mis au jour grâce à la vigilance d’un proche de la famille, qui a aperçu M. F. Diatta en compagnie d’un homme à proximité d’une auberge en construction. Alertée immédiatement, la famille s’est rendue sur place, mettant fin au calvaire de la victime et permettant l’interpellation du suspect.

Celui-ci a été aussitôt placé en garde à vue par la brigade territoriale de la gendarmerie de Bignona, qui a ouvert une enquête pour séquestration et exploitation sexuelle d’une personne vulnérable.
 Un témoignage bouleversant et des aveux accablants
Devant les enquêteurs, M. F. Diatta, malgré ses troubles mentaux, a livré un récit poignant de son supplice. Elle a décrit comment elle avait été « transformée en objet sexuel » par son agresseur.

Les gendarmes ont pu corroborer ses déclarations grâce aux aveux partiels du mis en cause, un homme d’une trentaine d’années, qui a reconnu avoir eu plusieurs rapports sexuels avec la victime — tout en prétendant ignorer son handicap.
 

Une justification jugée « indécente et invraisemblable » par les enquêteurs, tant les signes de la déficience mentale de la victime étaient évidents.

Les preuves médicales accablantes

Les premiers examens gynécologiques ont confirmé la réalité des rapports sexuels et la perte ancienne de l’hymen.

Une expertise psychiatrique, menée dans une structure spécialisée à Ziguinchor, est en cours pour attester officiellement du statut de personne vulnérable de M. F. Diatta.
 

Ces éléments, selon les sources judiciaires, pourraient alourdir considérablement les charges pesant sur le suspect, déjà poursuivi pour séquestration et désormais visé pour exploitation sexuelle aggravée.
 

 Vers des poursuites exemplaires

L’affaire, qui suscite un profond émoi dans toute la région de Ziguinchor, devrait être transmise au parquet dans les prochaines heures.

Les enquêteurs plaident pour que la justice se montre exemplaire face à ce crime qui met en lumière la vulnérabilité extrême des personnes en situation de handicap, souvent livrées à elles-mêmes dans les zones rurales.

Samedi 8 Novembre 2025
Dakaractu



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