Les membres de la coordination du collectif pour la défense des intérêts de Gawane sont d’avis que l’exploitation du phosphate découvert dans le sous-sol de Bambey commence très mal. Des injustices, un non respect caractérisé des accords signés avec les populations, risquent de créer des tensions.
En effet, en 2015, il y eut une audience publique qui devait valider le rapport portant «Etudes environnementales.» Elle s’était tenue à la mairie de Gawane. Étaient présents quelques conseillers et quelques chefs de village, non explicitement mandatés par les populations. Il était, toutefois, question de sceller des accords pour démarrer l’exploitation du phosphate. A leu grande surprise, les jeunes ont été désolés de remarquer que les travailleurs recrutés étaient, pour l’essentiel, originaires de Ngaye et de Thiès alors qu’il était convenu de privilégier la main d’œuvre locale.
La commune de Gawane qui abrite 95% des terres où le gisement a été découvert et qui polarise les villages de Walo Keur Massamba Niang, Darou Khoudoss, Mbenguène, Diakhal, Ngaraf, en plus des villages qui environnent la commune de Lambaye et de Baba Garage, n’a eu « que ses yeux pour constater les dégâts ».
Ainsi démarreront les assemblées générales pour adopter une démarche unitaire et combattre «cette injustice ».
Jusqu’à la deuxième quinzaine du mois de décembre, hormis l’appui budgétaire de 35.000.000 à la mairie, ils n’ont respecté, selon les jeunes, aucun de leur engagement. Ces engagements sont : la clôture d’une école élémentaire, celle des cimetières se trouvant aux alentours de la mine, la réalisation d’un daara moderne à Darou Khoudoss, la mise à la disposition d’une ambulance au poste de santé de Gawane, la mise à disposition de médicaments à la structure médicale, la mise en place d’une ligne de crédits au profit des femmes, la réalisation de pistes de production entre plusieurs villages, la construction de deux chambres pour ASP à la mairie, l’achat de mobiliers pour la mairie de Gawane, l’installation d’un tableau d’affichage pour la municipalité, la distribution de vivres de soudure, périodiquement, aux populations riveraines de la mine…
Fort de ce constat, le collectif pour la défense des intérêts de Gawane a tenu à se faire entendre et organisera plusieurs réunions. En réaction à cela, l’entreprise a dépêché « un minicar acheté à la sauvette visiblement enrouillé sur lequel il est inscrit ambulance médicalisée. » La rencontre avec Madame Rokhy Badiane ( en charge des affaires communautaires et environnementales de Gadd Bissik n’aura rien donné.
Les jeunes ajouteront à ce manque de respect notoire à leur égard, le fait que certains d’entre eux subissent des persécutions. « Trois personnes habitant le village de Walo Keur Massamba Niang ont été emprisonnés pour avoir osé échanger avec un certain Diallo. En réaction à cela, les populations ont déposé une demande de marche, refusée par l’autorité administrative qui a fini tenter de jouer aux sapeurs pompiers en déclenchant une médiation ».
LES REVENDICATIONS
Aujourd’hui, la liste des doléances est longue. Il s’agit de réformer le processus d’exploitation. Les jeunes s’offusquent du fait que tout se fait sans l’implication des populations. Il y a aussi que : le barème de l’impense n’est pas maitrisé par ces dernières. Autres revendications. Elles sont liées au non-respect du protocole d’accord, au non-respect de la responsabilité sociétale de l’entreprise, au non-respect du code minier qui dit que la mine doit être distante des habitations d’au moins 500 m, au détournement d’objectifs, à la complicité des responsables de Gadd Bissik avec le maire, au manque de considération de la population, au recrutement partisan, à l’attitude du maire qui ne soutient pas les populations … Affaire à suivre
En effet, en 2015, il y eut une audience publique qui devait valider le rapport portant «Etudes environnementales.» Elle s’était tenue à la mairie de Gawane. Étaient présents quelques conseillers et quelques chefs de village, non explicitement mandatés par les populations. Il était, toutefois, question de sceller des accords pour démarrer l’exploitation du phosphate. A leu grande surprise, les jeunes ont été désolés de remarquer que les travailleurs recrutés étaient, pour l’essentiel, originaires de Ngaye et de Thiès alors qu’il était convenu de privilégier la main d’œuvre locale.
La commune de Gawane qui abrite 95% des terres où le gisement a été découvert et qui polarise les villages de Walo Keur Massamba Niang, Darou Khoudoss, Mbenguène, Diakhal, Ngaraf, en plus des villages qui environnent la commune de Lambaye et de Baba Garage, n’a eu « que ses yeux pour constater les dégâts ».
Ainsi démarreront les assemblées générales pour adopter une démarche unitaire et combattre «cette injustice ».
Jusqu’à la deuxième quinzaine du mois de décembre, hormis l’appui budgétaire de 35.000.000 à la mairie, ils n’ont respecté, selon les jeunes, aucun de leur engagement. Ces engagements sont : la clôture d’une école élémentaire, celle des cimetières se trouvant aux alentours de la mine, la réalisation d’un daara moderne à Darou Khoudoss, la mise à la disposition d’une ambulance au poste de santé de Gawane, la mise à disposition de médicaments à la structure médicale, la mise en place d’une ligne de crédits au profit des femmes, la réalisation de pistes de production entre plusieurs villages, la construction de deux chambres pour ASP à la mairie, l’achat de mobiliers pour la mairie de Gawane, l’installation d’un tableau d’affichage pour la municipalité, la distribution de vivres de soudure, périodiquement, aux populations riveraines de la mine…
Fort de ce constat, le collectif pour la défense des intérêts de Gawane a tenu à se faire entendre et organisera plusieurs réunions. En réaction à cela, l’entreprise a dépêché « un minicar acheté à la sauvette visiblement enrouillé sur lequel il est inscrit ambulance médicalisée. » La rencontre avec Madame Rokhy Badiane ( en charge des affaires communautaires et environnementales de Gadd Bissik n’aura rien donné.
Les jeunes ajouteront à ce manque de respect notoire à leur égard, le fait que certains d’entre eux subissent des persécutions. « Trois personnes habitant le village de Walo Keur Massamba Niang ont été emprisonnés pour avoir osé échanger avec un certain Diallo. En réaction à cela, les populations ont déposé une demande de marche, refusée par l’autorité administrative qui a fini tenter de jouer aux sapeurs pompiers en déclenchant une médiation ».
LES REVENDICATIONS
Aujourd’hui, la liste des doléances est longue. Il s’agit de réformer le processus d’exploitation. Les jeunes s’offusquent du fait que tout se fait sans l’implication des populations. Il y a aussi que : le barème de l’impense n’est pas maitrisé par ces dernières. Autres revendications. Elles sont liées au non-respect du protocole d’accord, au non-respect de la responsabilité sociétale de l’entreprise, au non-respect du code minier qui dit que la mine doit être distante des habitations d’au moins 500 m, au détournement d’objectifs, à la complicité des responsables de Gadd Bissik avec le maire, au manque de considération de la population, au recrutement partisan, à l’attitude du maire qui ne soutient pas les populations … Affaire à suivre
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