Alternatives sur la production du blé : « Nous réfléchissons à l’utilisation des céréales locales mais il y’a des limites » (Claude Demba Diop, AMIS).


Face à la flambée des coûts de référence du blé causée par les perturbations liées au conflit russo-ukrainien, des alternatives sont envisagées par l’Association des Meuniers Industriels du Sénégal (AMIS) pour faire face à la crise notée dans la filière.

« L’ISRA a démontré que le blé peut être produit au Sénégal, ce qui veut dire que si on y met la volonté, on pourra désormais acheter le produit dans le pays », a expliqué, ce 23 mai, le président de l’AMIS, Claude Demba Diop qui renseigne aussi sur des solutions à la transformation des céréales locales.

« Il y’en a qui propose d’introduire le maïs, le mil entre autres céréales cultivées dans le pays. C’est une très belle idée et certains ont d’ailleurs commencé à les utiliser dans certaines boulangeries, mais il faut comprendre qu’il y’a des limites dont il faudrait tenir compte pour une qualité du pain », a-t-il dit en soulignant l’impossibilité de se passer du blé qui a fini de faire partie intégrante de la demande et de l’offre dans la filière.

Claude Demba Diop s’exprimait, ce 23 mai, à l’occasion d’une sortie médiatique de l’organisation qu’il préside pour alerter sur les risques qu’encourt le secteur meunier dans un contexte marqué par la crise russo-ukrainienne impactant sur la fourniture du blé au Sénégal.
Lundi 23 Mai 2022




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