L’autoroute joue un grand rôle dans l’économie nationale, mais sa traversée de la ville de Rufisque risque d’être un handicap pour la localité. C’est ce que fait savoir l’ingénieur urbaniste, coordonnateur de la cellule de programmation des opérations Zac à la direction de l’urbanisme et de l’architecture.
Alioune Seck avertit que la ville de Rufisque se meurt petit à petit. Selon lui, la vieille cité est traversée de part en part par l’autoroute Dakar-Diamniadio ; ce qui n’est pas sans conséquence pour elle. M. Seck souligne que « si l’autoroute est avantageuse pour la ville de Dakar et son département, la ville de Rufisque risque de ne pas en bénéficier, contrairement à ce que l’on pourrait croire ».
Pis, l’urbaniste continue pour dire : « certes Rufisque pour le moment, polarise son hinterland qui va jusqu’à Bayakh, Diass, M'bao, mais on risque de le perdre, parce qu’avec l’autoroute, Dakar est en train de créer un nouveau cordon ombilical avec les autres zones de déversement de ses insuffisances, telles que Diamniadio ou ailleurs ».
Par conséquent, le constat est amer. Car, fait remarquer Alioune Seck, cette situation ne plaide pas en la faveur de la vieille ville qui risque de mourir de sa belle mort. « De nouveaux pôles urbains sont en train d’être créés et qui suppléent aux insuffisances de Dakar. Donc, on va continuer à laisser Rufisque mourir de sa belle mort. Si les autorités ne réagissent pas, ce sera certainement plus grave encore. Si on ne redore pas le blason de Rufisque, si on ne lui donne pas les moyens de faire face aux besoins de ses requérants, ça va poser problème! », constate-t-il amèrement.
Pour corriger les éventuels impairs, Alioune Seck préconise les systèmes utilisés dans certaines villes européennes où « l’on satisfait d’abord la ville pour tout ce qui est besoin en terme d’infrastructures au niveau interne; c’est-à-dire un développement endogène de manière que l’on ne se permette pas d’aller solliciter tout le temps Dakar. Mais au contraire, il faut que l'on essaie de créer le besoin et la satisfaction des besoins au niveau départemental ». Mieux, il précise que ce serait salutaire pour Rufisque, qu’elle « se positionne en pôle secondaire après Dakar. Qu’on puisse satisfaire ses besoins en insuffisances à Dakar au niveau de Rufisque. Malheureusement, ce n’est pas le cas ».
Le responsable des zones d’aménagement concerté au Sénégal fait remarquer aussi : « à Dakar, il y a des gens qui accourent vers le département de Rufisque et tous ces gens-là ne se sentent pas rufisquois. Au contraire, ils ont même tendance àla rejeter parce que tout simplement le niveau de besoins dont ils ont la prétention, ne se trouve pas dans Rufisque. On n’a pas amélioré le niveau de services commercial, industriel, culturel ». A ce niveau, il pointe du doigt la mairie de Rufisque, qui selon lui, « n’encadre pas la population dans ses ambitions du point de vue même économique. Cela a un rôle quand même, une mairie. Malheureusement, on ne la sent pas cette mairie. C’est regrettable! ».
Alioune Seck avertit que la ville de Rufisque se meurt petit à petit. Selon lui, la vieille cité est traversée de part en part par l’autoroute Dakar-Diamniadio ; ce qui n’est pas sans conséquence pour elle. M. Seck souligne que « si l’autoroute est avantageuse pour la ville de Dakar et son département, la ville de Rufisque risque de ne pas en bénéficier, contrairement à ce que l’on pourrait croire ».
Pis, l’urbaniste continue pour dire : « certes Rufisque pour le moment, polarise son hinterland qui va jusqu’à Bayakh, Diass, M'bao, mais on risque de le perdre, parce qu’avec l’autoroute, Dakar est en train de créer un nouveau cordon ombilical avec les autres zones de déversement de ses insuffisances, telles que Diamniadio ou ailleurs ».
Par conséquent, le constat est amer. Car, fait remarquer Alioune Seck, cette situation ne plaide pas en la faveur de la vieille ville qui risque de mourir de sa belle mort. « De nouveaux pôles urbains sont en train d’être créés et qui suppléent aux insuffisances de Dakar. Donc, on va continuer à laisser Rufisque mourir de sa belle mort. Si les autorités ne réagissent pas, ce sera certainement plus grave encore. Si on ne redore pas le blason de Rufisque, si on ne lui donne pas les moyens de faire face aux besoins de ses requérants, ça va poser problème! », constate-t-il amèrement.
Pour corriger les éventuels impairs, Alioune Seck préconise les systèmes utilisés dans certaines villes européennes où « l’on satisfait d’abord la ville pour tout ce qui est besoin en terme d’infrastructures au niveau interne; c’est-à-dire un développement endogène de manière que l’on ne se permette pas d’aller solliciter tout le temps Dakar. Mais au contraire, il faut que l'on essaie de créer le besoin et la satisfaction des besoins au niveau départemental ». Mieux, il précise que ce serait salutaire pour Rufisque, qu’elle « se positionne en pôle secondaire après Dakar. Qu’on puisse satisfaire ses besoins en insuffisances à Dakar au niveau de Rufisque. Malheureusement, ce n’est pas le cas ».
Le responsable des zones d’aménagement concerté au Sénégal fait remarquer aussi : « à Dakar, il y a des gens qui accourent vers le département de Rufisque et tous ces gens-là ne se sentent pas rufisquois. Au contraire, ils ont même tendance àla rejeter parce que tout simplement le niveau de besoins dont ils ont la prétention, ne se trouve pas dans Rufisque. On n’a pas amélioré le niveau de services commercial, industriel, culturel ». A ce niveau, il pointe du doigt la mairie de Rufisque, qui selon lui, « n’encadre pas la population dans ses ambitions du point de vue même économique. Cela a un rôle quand même, une mairie. Malheureusement, on ne la sent pas cette mairie. C’est regrettable! ».
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