Le mot d’ordre de « journée noire », décrété par le CUSEMS n’a pas été largement suivi ici à Rufisque. Dans la quasi-totalité des établissements scolaires du moyen et secondaire, les professeurs ont déroulé normalement les cours. Selon Pierre Martin Sagna, le SG de la sous-section SAEMS Rufisque commune, « C’est juste une question de coordination parce que les gens du Cusems nous ont sollicité, mais le responsable national n’a pas jugé nécessaire de suivre le mot d’ordre. Mais nous condamnons fermement ce qui s’est passé vendredi dernier au lycée Blaise Diagne. Cependant nous ne sommes pas dans la logique de respecter pour le moment cette journée noire décrétée ce lundi », a –t-il affirmé.
En ce qui concerne la violence dont sont victimes certains professeurs dans le milieu scolaire, c’est devenu inquiétant selon Pierre Martin Sagna. Selon lui, « L’Etat est garant de la sécurité de ces agents. Les enseignants ne sont plus en sécurité. Notre sécurité n’est plus garantie en milieu scolaire. On peut être victime de violence à tout moment dans les établissements. Il y a des individus qui peuvent s’y introduire et nous attaquer. Le comportement des élèves pose aussi problème. » Pour faire face à ces situations, les professeurs sont, « obligés de se protéger entre eux »,a-t-il ajouté. « S’il y a une enseignante qui fait cours tard le soir, on est obligé de l’attendre jusqu’à la descente. L’Etat doit prendre ses responsabilités. C’est même prévu par la loi. Car l’article 61-63 stipule que l’Etat a l’obligation de prendre en charge la sécurité de ces fonctionnaires », a déclaré le SG de la sous-section SAEMS de Rufisque commune.
La responsabilité des parents d’élèves est aussi engagée dans cette affaire. Selon Pierre Martin Sagna, « Les parents doivent plutôt collaborer avec les enseignants. C’est les enseignants qui forgent l’avenir de leurs enfants. Nous constatons qu’il y a un mutisme de l’association des parents d’élèves après ces agressions. Pourtant si c’étaient des élèves qui avaient été agressés les choses n’allaient pas se dérouler ainsi. »
Pour rappel, une enseignante d’Education physique et sportive (Eps) a été victime d’agression vendredi dernier au Lycée Blaise Diagne de Dakar. Coumba Ngom a été violentée par une élève du nom de Dieynaba Ndiaye en classe de 5ème, qui lui a défiguré le visage. Conséquence, les cours ont été suspendus et une plainte a été annoncée contre l’auteur de l’agression. Henry Bernard Coly, professeur au Cem de Boucottte Diembéring, situé dans un village en Basse-Casamance dans le sud-ouest du Sénégal, a été lui aussi agressé par son élève, la semaine dernière. Les enseignants de cette localité avaient appelé à un arrêt des cours lundi pour fustiger ces cas d’agression.
En ce qui concerne la violence dont sont victimes certains professeurs dans le milieu scolaire, c’est devenu inquiétant selon Pierre Martin Sagna. Selon lui, « L’Etat est garant de la sécurité de ces agents. Les enseignants ne sont plus en sécurité. Notre sécurité n’est plus garantie en milieu scolaire. On peut être victime de violence à tout moment dans les établissements. Il y a des individus qui peuvent s’y introduire et nous attaquer. Le comportement des élèves pose aussi problème. » Pour faire face à ces situations, les professeurs sont, « obligés de se protéger entre eux »,a-t-il ajouté. « S’il y a une enseignante qui fait cours tard le soir, on est obligé de l’attendre jusqu’à la descente. L’Etat doit prendre ses responsabilités. C’est même prévu par la loi. Car l’article 61-63 stipule que l’Etat a l’obligation de prendre en charge la sécurité de ces fonctionnaires », a déclaré le SG de la sous-section SAEMS de Rufisque commune.
La responsabilité des parents d’élèves est aussi engagée dans cette affaire. Selon Pierre Martin Sagna, « Les parents doivent plutôt collaborer avec les enseignants. C’est les enseignants qui forgent l’avenir de leurs enfants. Nous constatons qu’il y a un mutisme de l’association des parents d’élèves après ces agressions. Pourtant si c’étaient des élèves qui avaient été agressés les choses n’allaient pas se dérouler ainsi. »
Pour rappel, une enseignante d’Education physique et sportive (Eps) a été victime d’agression vendredi dernier au Lycée Blaise Diagne de Dakar. Coumba Ngom a été violentée par une élève du nom de Dieynaba Ndiaye en classe de 5ème, qui lui a défiguré le visage. Conséquence, les cours ont été suspendus et une plainte a été annoncée contre l’auteur de l’agression. Henry Bernard Coly, professeur au Cem de Boucottte Diembéring, situé dans un village en Basse-Casamance dans le sud-ouest du Sénégal, a été lui aussi agressé par son élève, la semaine dernière. Les enseignants de cette localité avaient appelé à un arrêt des cours lundi pour fustiger ces cas d’agression.
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