UNIVERSITÉ DE BAMBEY - Les étudiants comparent leur campus à un camp de galère : repas insuffisants, pas de wifi, pénuries d’eau, surcharge dans les amphis et salles de classes …


Les étudiants de l’Université de Bambey comparent leur campus à un camp de concentration inhumain, non studieux et complètement en déphasage avec leurs aspirations. Dans divers communiqués, ils déplorent, entre autres difficultés, le manque d'infrastructures et de ressources pédagogiques adéquates, mentionnant des problèmes tels que l'absence de Wi-Fi, le nombre insuffisant de salles de classe, des amphithéâtres surchargés et mal ventilés, ainsi que le manque de matériel pédagogique comme les vidéoprojecteurs et les câbles HDMI.

Dans un autre communiqué, ils dénoncent le « non-respect des engagements » pris par le Directeur du CROUS-UAD et soulignent plusieurs problèmes majeurs, dont : les files interminables devant les restaurants et les ruptures fréquentes de pain, la quantité insuffisante de repas pour les étudiants, le manque de lits médicaux (seulement 3 lits pour plus de 10 000 étudiants), les pénuries d'eau régulières dans les pavillons, une ambulance unique nécessitant que les patients paient des taxis coûteux pour rentrer.

La Coordination, toutes griffes dehors, a décidé de prendre certaines mesures, comme la suspension des activités pédagogiques pour une durée de 48 heures renouvelable, l’observation d’une Journée Sans Ticket (JST) pendant 24 heures renouvelable, et le boycott total des paiements des chambres sur tous les sites universitaires concernés (Bambey, Ngoudiane et Diourbel). Ces actions menaces ont été mises à exécution depuis le lundi 28 avril 2025. Loin de fléchir, la Coordination a réaffirmé, dans un document, son engagement à défendre « les intérêts matériels et moraux des étudiants », avant d’avertir qu'elle intensifiera ses démarches si aucune mesure concrète n'est prise rapidement.

En réaction aux journées sans tickets, les restaurants ont convenu de fermer, ne proposant ni petits déjeuners, ni déjeuners, ni dîners. Les étudiants ont dû avoir recours au « majjal » et à des repas de fortune pour se nourrir. Des slogans hostiles au DG du CROUS inondent la toile.
Mercredi 30 Avril 2025
Dakaractu



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