Devant la barre, le prévenu Khalilou K. a reconnu les faits qui lui sont reprochés par contre son co prévenu Amadou M. D. persiste dans ses dénégations, alléguant n'avoir jamais rencontré le sieur Koita. "Je suis le chef de département à la mairie de Médina. Il y a de cela deux mois, je ne suis pas allé à la mairie, car je gère un fast-food. C'est un ami qui travaille à la mairie qui me l'a présenté. Mais je l'ai connu sous le nom de Doucouré et non Koita", a fait savoir Amadou M. D.
À son tour, Khalilou K. déclare ceci : "La première fois qu'on s'est rencontré, c'était à la rue 17 × 18 dans le quartier de la Médina. Et c'est à notre seconde rencontre que je lui ai remis les 35 000 francs Cfa. Et je suis allé à la mairie à plusieurs reprises. Toutes nos conversations sont sur mon téléphone", déclare-t-il.
Revenant sur les faits, le parquet a fait savoir que les éléments du commissariat de la Médina ont été saisis par une maîtresse sage-femme de la polyclinique de la Médina indiquant qu'un individu avait par-devers-lui un faux certificat d'accouchement.
L'enquête ouverte a permis d'appréhender Khalilou K et lors de son interrogatoire, il a révélé aux enquêteurs que c'est son co-prévenu qui lui a fourni le faux certificat de naissance.
Selon le procureur, les enquêteurs sont trop vite allés en besogne. La première réflexion qu'ils devraient faire, c'est de vérifier s'il y avait des échanges téléphoniques avec les deux. Dans cette affaire, le faux ne souffre d'aucune contestation et les prévenus ont confectionné de faux", a souligné le parquet qui demande que les mis en cause soient déclarés coupables.
Convaincu de leur culpabilité, le maître des poursuites requiert 6 mois dont 3 mois ferme avec une amende ferme de 200 mille francs cfa.
Me Djigo, avocat de Koita, lors de sa plaidoirie, a souligné que son client n'avait pas l'intention de remettre un faux. Quant aux avocats eu sieur Diène, Me Ndoumé Wone, Me Baba Diop et Me Assane Seck ont tous demandé la relaxe de leur client.
Le verdict sera rendu le 04 janvier prochain.
À son tour, Khalilou K. déclare ceci : "La première fois qu'on s'est rencontré, c'était à la rue 17 × 18 dans le quartier de la Médina. Et c'est à notre seconde rencontre que je lui ai remis les 35 000 francs Cfa. Et je suis allé à la mairie à plusieurs reprises. Toutes nos conversations sont sur mon téléphone", déclare-t-il.
Revenant sur les faits, le parquet a fait savoir que les éléments du commissariat de la Médina ont été saisis par une maîtresse sage-femme de la polyclinique de la Médina indiquant qu'un individu avait par-devers-lui un faux certificat d'accouchement.
L'enquête ouverte a permis d'appréhender Khalilou K et lors de son interrogatoire, il a révélé aux enquêteurs que c'est son co-prévenu qui lui a fourni le faux certificat de naissance.
Selon le procureur, les enquêteurs sont trop vite allés en besogne. La première réflexion qu'ils devraient faire, c'est de vérifier s'il y avait des échanges téléphoniques avec les deux. Dans cette affaire, le faux ne souffre d'aucune contestation et les prévenus ont confectionné de faux", a souligné le parquet qui demande que les mis en cause soient déclarés coupables.
Convaincu de leur culpabilité, le maître des poursuites requiert 6 mois dont 3 mois ferme avec une amende ferme de 200 mille francs cfa.
Me Djigo, avocat de Koita, lors de sa plaidoirie, a souligné que son client n'avait pas l'intention de remettre un faux. Quant aux avocats eu sieur Diène, Me Ndoumé Wone, Me Baba Diop et Me Assane Seck ont tous demandé la relaxe de leur client.

Le verdict sera rendu le 04 janvier prochain.
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