Trafic illicite de bois : La Gambie craint le risque de sècheresse sur l’écosystème sénégalo-gambien.


Une forte délégation a accompagné le ministre gambien des affaires étrangères venu prendre part à une réunion présidée par son homologue sénégalais des affaires étrangères et des Sénégalais de l’extérieur, Mme Aissata Tall Sall. Cette rencontre entre dans le cadre de la mise en œuvre des recommandations de la deuxième réunion du conseil présidentiel sénégalo-gambien tenue en mars 2020 à Dakar.

Ce vendredi, les ministres gambiens de la justice, de l’intérieur, de l’environnement, des douaniers et le numéro deux (2) de l’armée gambienne, ont assisté à la réunion ministérielle bilatérale sur la lutte contre la coupe illicite de bois sur l’espace sénégalo-gambien. Cette mobilisation importante des autorités gambiennes démontre « l’engagement et les ambitions de la Gambie pour lutter contre le trafic qui continue de jour en jour d’appauvrir le patrimoine vert des deux pays », a soumis M. Mamadou Tangara, ministre gambien des affaires étrangères devant le secrétaire permanent sénégalo-gambien.

Le ministère chargé des affaires étrangères de la Gambie a soulevé d’emblée les conséquences négatives de la pratique abusive et illicite des trafiquants. « La manière excessive dont les trafiquants coupent les arbres aura un impact négatif sur le vécu de la génération future. On risque grave la sécheresse », a alerté M. Mamadou Tangara, avant de mettre l’accent sur « le changement climatique qui reste tout de même une réalité et le trafic illicite de bois ne fera qu’aggraver cette conséquence des activités de l’homme... »
Vendredi 15 Janvier 2021




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