Un atelier de plaidoyer sur les pesticides s’est terminé aujourd’hui à Thiès. Organisé par plusieurs entités, dont des réseaux actifs, des mouvements sociaux et communautaires, ainsi que des organisations de la société civile africaine, cette rencontre visait à renforcer les synergies entre le CCFD-Terre Solidaire, ses partenaires et ses alliés ouest-africains. L’objectif était de lutter contre la production, la commercialisation et l’utilisation des pesticides les plus toxiques, notamment ceux interdits dans l’Union européenne (UE).
Des pesticides interdits en Europe mais exportés vers l’Afrique
L’UE a interdit plus de 200 pesticides pour protéger la santé et l’environnement. Pourtant, ces mêmes substances peuvent y être produites puis exportées vers des pays tiers. En 2022, l’UE a exporté plus de 120 000 tonnes de pesticides interdits, dont environ 10 % étaient destinés à l’Afrique.
Un lourd tribut pour le continent africain
Chaque année, 385 millions de cas d’intoxication aux pesticides sont recensés dans le monde, dont 95 % concernent les pays du Sud, en particulier l’Afrique. Paradoxalement, le continent n’utilise que 5 % des pesticides mondiaux mais en subit les conséquences les plus graves.
Un appel aux décideurs africains
En conclusion de l’atelier, les participants ont appelé les gouvernements africains à interdire rapidement ces produits, en commençant par les plus dangereux, via des mesures politiques et réglementaires adaptées.
Des pesticides interdits en Europe mais exportés vers l’Afrique
L’UE a interdit plus de 200 pesticides pour protéger la santé et l’environnement. Pourtant, ces mêmes substances peuvent y être produites puis exportées vers des pays tiers. En 2022, l’UE a exporté plus de 120 000 tonnes de pesticides interdits, dont environ 10 % étaient destinés à l’Afrique.
Un lourd tribut pour le continent africain
Chaque année, 385 millions de cas d’intoxication aux pesticides sont recensés dans le monde, dont 95 % concernent les pays du Sud, en particulier l’Afrique. Paradoxalement, le continent n’utilise que 5 % des pesticides mondiaux mais en subit les conséquences les plus graves.
Un appel aux décideurs africains
En conclusion de l’atelier, les participants ont appelé les gouvernements africains à interdire rapidement ces produits, en commençant par les plus dangereux, via des mesures politiques et réglementaires adaptées.
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