Le verdict est tombé hier au tribunal de Dakar dans l’affaire Dame Amar. Fils de l’homme d’affaires Cheikh Amar, le jeune jet-setteur a été reconnu coupable de détention de drogue à usage personnel et de corruption. Il a écopé d’une peine d’un mois de prison ferme assortie d’une amende de 150 000 FCFA. Ses co-prévenus, eux, ont été relaxés au bénéfice du doute.
Une descente musclée au Plateau
Tout commence une semaine plus tôt, lorsque la Brigade régionale des stupéfiants mène une opération de nuit dans l’appartement huppé de Dame Amar, au Plateau. Selon les enquêteurs, le lieu abritait une soirée privée dite « Trap ». La perquisition débouche sur la saisie de 100 grammes de skunk, une dizaine de grammes de haschich, du matériel de consommation, neuf téléphones portables, plusieurs bijoux en or et quatre bolides de luxe : une Lamborghini, une Porsche, une Rolls Royce et une Nissan.
« La drogue n’était pas à moi »
À la barre, Dame Amar a nié en bloc les accusations, affirmant être victime d’un acharnement lié à son passé. « La drogue, ce n’était pas à moi. J’ai arrêté toute consommation depuis 2021 pour raisons médicales », a-t-il assuré, avant de rejeter l’interprétation des 2 millions de FCFA retrouvés, qu’il présente comme de simples dépenses personnelles et non une tentative de corruption.
Ses co-accusés ont suivi la même ligne de défense. Maalani G., sa compagne étudiante en médecine, a déclaré n’avoir jamais touché à la drogue. Serigne Saliou F., masseur, a affirmé avoir été appelé uniquement pour soulager ses douleurs dorsales. Quant à Meissa Ngom N., employé de NMA, il reconnaît avoir remis de l’argent à Dame, mais nie toute manœuvre de corruption.
Le tribunal tranche
Si le parquet a estimé les charges insuffisantes contre les trois co-prévenus, il a maintenu ses réquisitions contre Dame Amar, demandant deux ans de prison dont six mois ferme. La défense, elle, a dénoncé une procédure entachée d’irrégularités : perquisition nocturne sans témoins, absence de preuves tangibles, saisies contestées.
Au terme des débats, le tribunal a tranché : relaxe pour Maalani G., Serigne Saliou F. et Meissa Ngom N., mais condamnation ferme pour Dame Amar. Ce dernier, habitué aux éclats médiatiques, devra cette fois purger un mois derrière les barreaux.
Une descente musclée au Plateau
Tout commence une semaine plus tôt, lorsque la Brigade régionale des stupéfiants mène une opération de nuit dans l’appartement huppé de Dame Amar, au Plateau. Selon les enquêteurs, le lieu abritait une soirée privée dite « Trap ». La perquisition débouche sur la saisie de 100 grammes de skunk, une dizaine de grammes de haschich, du matériel de consommation, neuf téléphones portables, plusieurs bijoux en or et quatre bolides de luxe : une Lamborghini, une Porsche, une Rolls Royce et une Nissan.
« La drogue n’était pas à moi »
À la barre, Dame Amar a nié en bloc les accusations, affirmant être victime d’un acharnement lié à son passé. « La drogue, ce n’était pas à moi. J’ai arrêté toute consommation depuis 2021 pour raisons médicales », a-t-il assuré, avant de rejeter l’interprétation des 2 millions de FCFA retrouvés, qu’il présente comme de simples dépenses personnelles et non une tentative de corruption.
Ses co-accusés ont suivi la même ligne de défense. Maalani G., sa compagne étudiante en médecine, a déclaré n’avoir jamais touché à la drogue. Serigne Saliou F., masseur, a affirmé avoir été appelé uniquement pour soulager ses douleurs dorsales. Quant à Meissa Ngom N., employé de NMA, il reconnaît avoir remis de l’argent à Dame, mais nie toute manœuvre de corruption.
Le tribunal tranche
Si le parquet a estimé les charges insuffisantes contre les trois co-prévenus, il a maintenu ses réquisitions contre Dame Amar, demandant deux ans de prison dont six mois ferme. La défense, elle, a dénoncé une procédure entachée d’irrégularités : perquisition nocturne sans témoins, absence de preuves tangibles, saisies contestées.
Au terme des débats, le tribunal a tranché : relaxe pour Maalani G., Serigne Saliou F. et Meissa Ngom N., mais condamnation ferme pour Dame Amar. Ce dernier, habitué aux éclats médiatiques, devra cette fois purger un mois derrière les barreaux.
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