Situation du pays : Le syndicat des travailleurs alerte sur les risques de pertes d’emplois.

Des scènes de violence, de pillages, suivies de pertes de vies humaines et de nombreux blessés, sont les images affichées par le Sénégal depuis quelques jours. Toutefois, ces actes de vandalisme et de pillage restent de véritables menaces pour beaucoup d’emplois des sénégalais.

Le constat est fait par la coalition des confédérations syndicales des travailleuses et travailleurs du Sénégal (CCSS), lors d’une conférence de presse tenue ce lundi 8 mars 2021, à la maison des travailleurs de la CSA. Lors de cette entrevue avec la presse, le secrétaire général de la Confédération Nationale des travailleurs du Sénégal, Mody Guiro, avise que depuis le début des manifestations, « des emplois sont menacés du fait des attaques ciblées sur les agences de la Sonatel, de Sen’eau, de la Senelec, des Banques, des Chaînes d’approvisionnement, des stations-services, des édifices publics etc… » Cette menace qui pèse sur l'emploi de beaucoup de jeunes puisqu’elle vient s’ajouter, selon toujours le secrétaire général de la CNTS, « aux conséquences désastreuses au double plan économique et social avec son cortège de fermetures d’entreprises entraînant des licenciements massifs de travailleurs dans beaucoup de secteurs ».

Ainsi, en raison des circonstances, la coalition des confédérations syndicales des travailleuses et travailleurs du Sénégal appelle à « tous les acteurs du jeu politique à la retenue (pouvoir comme opposition) d’en tirer toutes les leçons en fermant cette parenthèse sombre de notre histoire » ; et de rappeler aux différents camps leurs responsabilités en arrêtant la spirale et privilégier le dialogue et la concertation.

Enfin, face à la presse, Mody Guiro et Cie ont pris la responsabilité d’élever la voix pour calmer les ardeurs des uns et des autres pour leur demander de mettre en avant l’intérêt supérieur de la nation sénégalaise, au-dessus des considérations partisanes.