Le Sénégal n’entend pas laisser prospérer la menace causée par l’aflatoxine. L’État a annoncé sa volonté de fabriquer prochainement, ‘’une unité de production d’un produit dénommé ‘’Aflasavesn01’’ au Sénégal à même de réduire drastiquement les méfaits de cette substance sur nos cultures.
‘’Un plan national de lutte contre les aflatoxines au Sénégal a été ainsi élaboré. Le gouvernement s’est engagé à financer ce plan d’action national pour un montant de 2 milliards 100 millions de nos francs à partir de 2019. Pour œuvrer dans le même sens, l’Institut international d’agriculture tropicale, et l’Université d’Arizona en collaboration avec la Direction de la protection des végétaux du Sénégal, a développé un produit dénommé ‘’Aflasavesn01’’(...) Il est prévu la construction d’une unité de production de aflasavesn01 dans notre pays à un prix abordable pour tous les producteurs d’arachide et de maïs’’, a-t-il annoncé.
Le chef du gouvernement a aussi fait part, aux participants de la 3e réunion internationale de la plateforme de lutte contre les aflatoxines, qu’au Sénégal un groupe de travail a été mis en place. Il s’agit d’un groupe dans lequel sont représentés les différents ministères comme le commerce, la santé, l’agriculture, environnement, élevage, entre autres. Pour la collecte et le traitement de données afin d’apporter une solution durable à la problématique des aflatoxines. Une étude de l’impact économique des aflatoxines a été menée dans les secteurs de l’agriculture, du commerce et de la santé au Sénégal. Cette évaluation a mis en évidence la nécessité et l’opportunité de soutenir la mise en œuvre d’actions concertées de lutte contre les aflatoxines au Sénégal.
Le Sénégal a compris très tôt les méfaits de l’aflatoxine sur la santé et le commerce des produits arachidiers, a dit le Premier ministre. Il rappelle, en outre, que ‘’le tourteau d’arachide qui représente environ le ¼ de la valeur des exportations de produits arachidiers avait été interdit dans l’Union européenne, s’il était contaminé au delà d’un certain seuil de tolérance.
Boun Abdallah a enfin salué le travail effectué par le professeur Lamine Ndiaye et ses collègues de l’Ecole Inter-médecine qui ont réussi à mettre en place un procédé de décontamination. Procédé qui, selon lui, a permis que le marché européen soit resté ouvert au tourteau Sénégalais...
‘’Un plan national de lutte contre les aflatoxines au Sénégal a été ainsi élaboré. Le gouvernement s’est engagé à financer ce plan d’action national pour un montant de 2 milliards 100 millions de nos francs à partir de 2019. Pour œuvrer dans le même sens, l’Institut international d’agriculture tropicale, et l’Université d’Arizona en collaboration avec la Direction de la protection des végétaux du Sénégal, a développé un produit dénommé ‘’Aflasavesn01’’(...) Il est prévu la construction d’une unité de production de aflasavesn01 dans notre pays à un prix abordable pour tous les producteurs d’arachide et de maïs’’, a-t-il annoncé.
Le chef du gouvernement a aussi fait part, aux participants de la 3e réunion internationale de la plateforme de lutte contre les aflatoxines, qu’au Sénégal un groupe de travail a été mis en place. Il s’agit d’un groupe dans lequel sont représentés les différents ministères comme le commerce, la santé, l’agriculture, environnement, élevage, entre autres. Pour la collecte et le traitement de données afin d’apporter une solution durable à la problématique des aflatoxines. Une étude de l’impact économique des aflatoxines a été menée dans les secteurs de l’agriculture, du commerce et de la santé au Sénégal. Cette évaluation a mis en évidence la nécessité et l’opportunité de soutenir la mise en œuvre d’actions concertées de lutte contre les aflatoxines au Sénégal.
Le Sénégal a compris très tôt les méfaits de l’aflatoxine sur la santé et le commerce des produits arachidiers, a dit le Premier ministre. Il rappelle, en outre, que ‘’le tourteau d’arachide qui représente environ le ¼ de la valeur des exportations de produits arachidiers avait été interdit dans l’Union européenne, s’il était contaminé au delà d’un certain seuil de tolérance.
Boun Abdallah a enfin salué le travail effectué par le professeur Lamine Ndiaye et ses collègues de l’Ecole Inter-médecine qui ont réussi à mettre en place un procédé de décontamination. Procédé qui, selon lui, a permis que le marché européen soit resté ouvert au tourteau Sénégalais...
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