À Golf Nord 2, précisément la cité Magistrat près du tribunal de Pikine-Guédiawaye, la vie quotidienne des habitants est devenue un véritable calvaire. Des camions lourdement chargés de béton et de sable, mais aussi des charrettes lancées à vive allure, traversent sans cesse les étroits couloirs du quartier. Un danger permanent qui inquiète particulièrement les familles, dont les enfants partagent la rue avec ces engins.
Lors de notre passage sur les lieux, les allées et venues incessantes de ces véhicules suffisaient à témoigner de l’ampleur du problème.
« Regardez ce poteau, il ne tient plus ! Les camions font ce qu’ils veulent. Les propriétaires confient ces véhicules à de jeunes conducteurs sans expérience », s’indigne le vieux Sebor, délégué de quartier, aux côtés de son ami Ismaïla Diop. Ce dernier abonde dans le même sens : « Ils passent juste devant chez moi, là où les enfants s’installent pour prendre l’air. Chaque soir, ma famille est assise devant la maison, mais avec ces camions qui accélèrent jour et nuit, il n’y a aucune sécurité. » Les deux hommes disent avoir tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps, sans succès.
Sous pression, les habitants ont fini par signer une pétition. Non pas pour interdire aux camionneurs de travailler, mais pour les contraindre à contourner le quartier. Quelques ralentisseurs ont été installés, ce qui a légèrement réduit la vitesse des véhicules, mais la menace demeure. « Quand on leur demande de ralentir, ils sont impolis. Personne ne nous écoute. Nous avons vraiment besoin d’aide », dénoncent Soda Fall et Amy Fall, deux mères de famille du quartier.
Pour équilibrer les témoignages, nous avons également rencontré certains chauffeurs. Mamadou Diop et Mamadou Ndoye, tous deux conducteurs de camion, reconnaissent la gravité de la situation. « C’est vrai, nous ne devons pas rouler n’importe comment, surtout pas ici. Mais nous travaillons, nous n’avons pas toujours d’autre choix que de passer par là. Nous ne voulons en aucun cas causer de difficultés aux habitants », admettent-ils, promettant de discuter entre collègues afin de trouver une solution.
Entre inquiétudes légitimes des habitants et contraintes professionnelles des camionneurs, Golf Nord 2 reste suspendu à une bombe à retardement. Si rien n’est fait pour encadrer la circulation et protéger les familles, le quartier court le risque d’un drame annoncé. Les habitants attendent désormais des autorités locales une réaction urgente pour garantir leur sécurité, avant qu’un accident irréversible ne vienne confirmer leurs craintes.
Lors de notre passage sur les lieux, les allées et venues incessantes de ces véhicules suffisaient à témoigner de l’ampleur du problème.
« Regardez ce poteau, il ne tient plus ! Les camions font ce qu’ils veulent. Les propriétaires confient ces véhicules à de jeunes conducteurs sans expérience », s’indigne le vieux Sebor, délégué de quartier, aux côtés de son ami Ismaïla Diop. Ce dernier abonde dans le même sens : « Ils passent juste devant chez moi, là où les enfants s’installent pour prendre l’air. Chaque soir, ma famille est assise devant la maison, mais avec ces camions qui accélèrent jour et nuit, il n’y a aucune sécurité. » Les deux hommes disent avoir tiré la sonnette d’alarme depuis longtemps, sans succès.
Sous pression, les habitants ont fini par signer une pétition. Non pas pour interdire aux camionneurs de travailler, mais pour les contraindre à contourner le quartier. Quelques ralentisseurs ont été installés, ce qui a légèrement réduit la vitesse des véhicules, mais la menace demeure. « Quand on leur demande de ralentir, ils sont impolis. Personne ne nous écoute. Nous avons vraiment besoin d’aide », dénoncent Soda Fall et Amy Fall, deux mères de famille du quartier.
Pour équilibrer les témoignages, nous avons également rencontré certains chauffeurs. Mamadou Diop et Mamadou Ndoye, tous deux conducteurs de camion, reconnaissent la gravité de la situation. « C’est vrai, nous ne devons pas rouler n’importe comment, surtout pas ici. Mais nous travaillons, nous n’avons pas toujours d’autre choix que de passer par là. Nous ne voulons en aucun cas causer de difficultés aux habitants », admettent-ils, promettant de discuter entre collègues afin de trouver une solution.
Entre inquiétudes légitimes des habitants et contraintes professionnelles des camionneurs, Golf Nord 2 reste suspendu à une bombe à retardement. Si rien n’est fait pour encadrer la circulation et protéger les familles, le quartier court le risque d’un drame annoncé. Les habitants attendent désormais des autorités locales une réaction urgente pour garantir leur sécurité, avant qu’un accident irréversible ne vienne confirmer leurs craintes.
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